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MrBeast : pourquoi il porte plainte contre ses propres burgers ?

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Après avoir reçu de nombreux commentaires négatifs sur leur qualité, MrBeast a porté plainte contre l’entreprise fabriquant les burgers de sa marque.

En décembre 2020, MrBeast dévoilait sa marque de burgers sobrement intitulée MrBeast Burger. Trois mois après le lancement, le vidéaste avait déjà vendu plus d’un million de produits. Un succès donc, qui a rapidement tourné au vinaigre. De nombreux consommateurs ont dénoncé la qualité médiocre des burgers, parfois faits avec de la viande pas cuite et totalement non comestible.

«Oui, il est impossible de garantir la qualité des commandes avec des restaurants virtuels, a d’abord réagi MrBeast. Ça me fait mal de voir des commandes foirées. Malheureusement, je ne peux pas sortir de mon accord avec BB». Face à ces critiques, le YouTubeur a cependant pris la décision radicale de mettre fin à sa marque de burgers et de porter plainte contre l’entreprise responsable de leur fabrication.

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À l’origine de MrBeast Burger, la franchise fantôme Virtual Dining Concepts

MrBeast Burger est en fait une franchise dite “fantôme”. En gros, en échange d’une part des recettes, MrBeast confie à l’entreprise Virtual Dining Concepts la charge de fournir le produit vendu aux restaurants partenaires (menu, recettes, images publicitaires etc.). En fin de compte, ces derniers n’ont plus qu’à préparer les burgers.

«MrBeast Burger représente un reflet trompeur et médiocre de la marque MrBeast, causant un préjudice matériel et irréparable à la marque MrBeast et à sa réputation», est-il écrit sur la plainte de MrBeast contre Virtual Dining Concepts rapportée par The Verge. La franchise fantôme aurait été «plus concentrée à accroître rapidement son businesss pour créer l’argumentaire de vente de son modèle auprès d’autres célébrités qu’à contrôler la qualité de la marque MrBeast Burger».

En plus d’avoir échoué à «résoudre les importants problèmes de contrôle de qualité»Virtual Dining Concepts aurait également violé d’autres accords conclus avec le créateur de contenu. L’enseigne aurait utilisé son nom et son image sans consentement écrit et s’en serait également servi pour «enregistrer diverses marques à travers le monde»«Pour être clair, alors que cette entreprise avait engendré des millions de dollars de bénéfice, MrBeast n’a pas reçu un centime», conclut le rapport.

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