Culture
Netflix installe des magasins « Bandersnatch »
Après avoir glissé des Easter-Eggs dans l’épisode de Bandersnatch ainsi qu’une fin secrète, Netflix a décidé de créer des faux-magasins à l’effigie de celui qui apparaît dans le programme. Un ultime coup de pub pour la marque.
Dans l’optique de faire de ce premier épisode interactif une réelle réussite, Netflix a tout mis en oeuvre pour faire le buzz, et surtout, pour le conserver. Les choix multiples avaient déjà fait beaucoup parler d’eux et avaient interrogé sur notre capacité à réellement choisir. La fin secrète révélée la semaine dernière a également participé à la réussite du show, bien que controversé. Mais c’était sans compter sur les faux magasins « Bandersnatch » ouverts en Angleterre.
Aperçus pour le moment à Birmingham et à Londres, les magasins font de l’épisode de Black Mirror un contenu mythique. Imitant le magasin dans lequel les jeux vidéos de Stefan Butler seront vendus, ou pas, ces boutiques continuent de développer la hype autour de l’innovation audiovisuelle de ce début d’année 2019. Ces dernières mélangent le virtuel avec le réel, tout comme le voulait les développeurs du film interactif.
Voir cette publication sur Instagram
Tuckersoft…. Bandersnatch Black Mirror #tuckersoft #bandersnatch #blackmirror #tuckersnewsagents
Les magasins « Bandersnatch » : reflet d’un scénario pensé jusqu’au bout
L’installation de telles démarches de communication font des créateurs de Black Mirror de véritables génies. Déjà dans l’épisode, on remarquait des références à des précédents scénarios de la série comme « MetalHead » et « San Junipero ». On voyait aussi un chemin de possibilités entièrement dédié à la découverte de Netflix par Stefan. Cette fois encore, la firme a prouvé qu’elle était capable de créer de réels concepts derrière ces programmes originaux, en ne se contentant pas de mettre en place un film, mais en l’agrémentant de liens avec ses projets passés.
Cet état d’esprit très poussé, on le retrouve également dans les fameuses boutiques, qui contiennent elles aussi ces rappels, mais également des références clés à quelques détails quasi-inaperçus de « Bandersnatch » : le nom des jeux vidéos sur les affiches, le titre des bandes dessinées est Black Mirror, des goodies « USS Callister » (nom d’un autre des épisodes de Black Mirror) ont été inventé, Tuckersoft (la marque de jeu vidéos du film) est inscrite partout et un monstre inspiré du démon par lequel Stefan Butler était obsédé est installé devant le shop. C’est donc un énième coup de promo’ réussi pour le géant du SVod avec ces magasins non-ouverts au public et nommés Tucker’s Newsagent and Games. Le coup de réalisation d’une pareille idée a dû être astronomique, toutefois cela permettra peut-être à « Bandersnatch » de rentrer dans l’histoire du cinéma.