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Musique

Niro sur sa collaboration avec Ninho : «J’étais pas d’accord pour faire un morceau comme ça»

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NIRO NINHO

Découpeur reconnu, Niro a expliqué que ce statut l’obligeait parfois à aller sur des terrains pas forcément désirés, comme avec Ninho.

Alors qu’il vient de sortir son nouvel album Taulier, Niro s’est rendu dans les locaux d’Apple Music afin de revenir sur sa carrière et sa discographie avec Mehdi Maïzi. Et forcément la question des collaborations y est passé. Souvent appelé pour réaliser des morceaux de rap pur, Niro sait ce qu’il en retourne lorsqu’il collabore : «Quand je suis en feat mon objectif c’est de pas m’afficher aussi. J’ai aussi conscience de ce que ça représente de faire des morceaux comme ça vis à vis du public. C’est le public qui confronte en réalité».

Et forcément cela crée des débats. Lequel a été meilleur ? Qui a été le plus technique ? Des questions qui restent loin de la considération du rappeur : «Mon objectif c’est pas de nuire à l’artiste avec qui je collabore. C’est des discussions en amont, explique Niro. Quand je fais un morceau technique de malade avec PLK, c’est parce que c’est PLK qui veut qu’on rentre sur ce terrain là».

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Niro : «Je ne veux pas être juste le rappeur préféré des rappeurs»

Dans ce rayon, une collaboration en particulier semble être passée à la postérité. Ce titre, c’est “Kim Jong-Il” avec Ninho, sur la mixtape Game Over 2. Véritable démonstration de technique et rencontre entre deux kickeurs d’exception, le morceau n’aurait peut-être pas du ressembler à ça. Ce n’était en tout cas pas du goût de Niro : «Quand je vais faire un Ibra50k avec Ninho, moi j’étais pas d’accord pour faire un morceau comme ça. Ce que je voulais c’était qu’on fasse un truc plus ouvert qui puisse m’amener dans un autre univers. Peut-être prendre un peu de l’univers de Ninho. Mais comme Ninho c’est un kickeur et qu’il fait chier… (rires)».

Conscient de son ce qu’il représente aujourd’hui, Niro semble presque être même prisonnier de son propre statut : «C’est ce que les gens demandent. Et c’est ce qu’on me demande aussi. Quand je fais Gims, il m’appelle et il me dit : “Nordine, je veux une guerre avec toi”, se souvient-il. Mais ça ne me rend pas forcément service en vérité. Parce qu’au final, moi ce que je veux c’est faire d’autres trucs qui peuvent peut-être m’emmener aussi en radio, qu’on casse un plafond de verre. Je ne veux pas être juste le rappeur préféré des rappeurs».

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