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Musique

Nos cinq morceaux préférés de « Ma vie est un film II » de Infinit’

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Dans un rôle de réalisateur pointilleux, Infinit’ a porté sa vie dans les salles obscures pour la seconde fois à travers Ma vie est un film II

Les caméras sont allumées, les acteurs sont en place : «Ça tourne.» Sept ans après la sortie de Ma vie est un film, Infinit’ a offert un séquel bien mérité à son projet. À travers quatorze décors différents, le rappeur, tee-shirt Don Dada frappé sur le torse, s’est baladé, caméra à la main, comme dans un long plan-séquence. On y découvre sa vie, plus finement, ainsi que ses divers costumes, dont celui, son plus connu, de découpeur de prod.

À la conquête du César de révélation de l’année, Infinit’ se montre patient et méticuleux dans la création de son univers. Et peu importe votre siège dans la salle obscure, il est soigneusement conseillé de s’installer confortablement, de s’accrocher à son fauteuil, pour éviter d’être trop bousculé par l’artiste, son aisance lyricale et son énergie vitaminée devant la caméra. Voici donc cinq morceaux, ou plutôt cinq scènes de Ma vie est un film II de Infinit’.

« D’en bas »

Une seule seconde. Il ne faut qu’une seule seconde à Infinit’ pour débarquer sur son opus. Dans un cadre idyllique dressé par Brilliant Corners, l’artiste est comme un poisson dans l’eau, nageant entre les punchlines et les avertissements. Au terme d’un refrain tout en douceur, l’artiste prévient : «Ils commentent mes faits et gestes car ils n’savent pas faire c’que j’fais». Débordant d’égo-trip, de références et de facilité, Infinit’ capte l’attention des spectateurs avec une scène d’intro pleine de promesses.

« Programme »

« »Programme », c’est le meilleur morceau de ma vie», avoue Infinit’ sur son compte Twitter. Difficile de dire le contraire. Troisième morceau du projet, « Programme » est déjà une pièce maîtresse de la discographie de l’artiste. Ambitieux par son flow plus mélodieux, sa rencontre envoûtante avec la production de Selman & JayJay, Infinit’ livre un portrait introspectif enveloppé d’une soif de réussite assumée. «Faire cette oseille, c’est le programme», conclut-il. 

« 1,5 »

Quelle douceur. « 1,5 », porté par la production brillante de

« Cigarette 2 haine »

Et en parlant de Don Dada, tiens. Sur « Cigarette 2 haine », Infinit’ retrouve Alpha Wann pour une combinaison au sommet d’un duo qui s’aiguise au fil de ses (nombreuses) collaborations. Réuni à deux reprises sur Ma vie est un film II, c’est sans aucun doute sur « Cigarette 2 haine » que le tandem exulte. À travers deux couplets uniques, sans refrain, où les voix des deux artistes s’entremêlent, Infinit’ et Alpha Wann traversent flow et punchlines dans un vacarme assourdissant. Les rimes à retenir sont nombreuses mais une de Philly Flingo vole quand même la vedette : «J’viendrais pas pour l’traité de paix mais j’viendrais pour les traiter de pute». Simple, efficace.

« Redbull »

Si les morceaux de Ma vie est un film II était des décors, « Redbull » serait une balade en décapotable au bord de Venice Beach. Le onzième titre du projet est le témoin indéniable du talent de l’artiste, fruit d’une zone de confort en pleine extension et d’influences rap blindées. Dans un style plus calme, moins porté sur la performance, Infinit’ se balade sur l’instrumentale de Kezah & Hologram Lo’, canette de Red Bull à la main.

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