On sait comment s’appellera la crise du coronavirus dans les livres d’histoire

C’est une question qui nous taraude depuis le début de cette période historique. En effet, la crise sanitaire du coronavirus a de nombreuses conséquences dévastatrices, elle doit donc être nommée.

« Grand Confinement », tel est l’intitulé de cette nouvelle crise exceptionnelle qui ravage, actuellement, l’ensemble de la planète. De l’anglais « Great Lockdown », cette appellation a été choisie en référence aux précédentes crises : la « Grande Dépression » des années 30 et la « Grande Récession » de 2009 qui a suivi la crise financière mondiale, relaye l’AFP.

Lorsqu’une importante crise se produit, le Fonds Monétaire International (FMI) doit désigner un nom chargé d’identifier cette période historique. En l’occurrence, le « Great Lockdown » (ou « Grand Confinement ») a été choisi par l’économiste en chef du FMI, Gita Gopinath, pour incarner la crise sanitaire du coronavirus. Elle a, par ailleurs, confirmé être à l’origine de cette expression dans un tweet en réponse à l’interrogation d’une journaliste du New York Times.

I guess we did! #GreatLockdown https://t.co/gCZVpTgpf5

— Gita Gopinath (@GitaGopinath) April 14, 2020

L’AFP rejette la « Grande Paralysie » pour désigner la crise du coronavirus

De nombreuses autres appellations ont été proposées, à l’instar de la « Grande Paralysie », la « Grande Interruption » ou le « Grand Effondrement ». En effet, le « Grand Confinement » ne semble pas avoir fait l’unanimité. Ces noms, recensés sur les réseaux sociaux, sont des alternatives crédibles qui auraient pu faire flancher les économistes.

Ainsi, bien que l’expression « Grande Paralysie » semble plus adéquate, regroupant plusieurs aspects de la crise du coronavirus  (conséquences économiques, humaines, sanitaires…), l’Agence France-Presse n’a pas tranché en ce sens. Le « Grand Confinement » désigne, en principe, l’appellation définitive de cette crise sanitaire sans précédent. Les générations à venir seront donc amenées à retrouver ce terme dans les livres d’histoire, et, qui sait, peut-être qu’un jour on planchera dessus en examen.

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