Pascal Praud : «Les rappeurs me ciblent parce que j’ai une liberté de ton»

Pascal Praud est revenu, quelques semaines après la polémique, sur les propos de Sneazzy et Nekfeu, dans le titre de « Zéro détail » dans un portrait du Parisien. 

Alors qu’il fait l’objet d’un long portrait publié dans Le Parisien, Pascal Praud est brièvement revenu sur la polémique qui le mêle au morceau « Zéro détail » de Sneazzy et Nekfeu. Pour rappel, il y a quelques semaines, le journaliste était cité dans une punchline de Sneazzy, d’emblée accusé de menaces de mort. «Les journalistes salissent l’islam, sont amateurs comme Pascal Praud […], ça mérite une balle dans le cervelet, le canon au fond de la bouche», rappait l’artiste dans ce nouvel album Nouvo Mode.

Pascal Praud : «J’ai toujours été comme ça»

«Les rappeurs me ciblent parce que j’ai une liberté de ton, parce que je donne mon avis. J’ai toujours été comme ça et la télé n’a pas changé ma personnalité», tempère Pascal Praud, quand Sneazzy souhaitait dénoncer «certains journalistes qui ont tendance à éditorialiser leur point de vue, ciblant très souvent le même groupe de personne».

Le tout, en citant exclusivement le nom de Pascal Praud, dont le nom de famille impose un contraste avec les journalistes «amateurs», cités par l’artiste. «Il y a en France une radicalité et une forme de totalitarisme sur l’islam et l’écologie, certains refusent que tous les sujets puissent être débattus», reprend le journaliste.

Et malgré les propositions «de service immédiates de plusieurs ténors du barreau», relève Le Parisien, le journaliste affirme n’avoir toujours pas porté plainte, et encore réfléchir à la suite à donner à ces propos. Le Parquet s’est toutefois autosaisi, une enquête judiciaire a été ouverte, tandis que, désormais, aucune trace du clip n’est disponible sur YouTube.

Dans le reste de l’actualité, sur Twitter, Niska et Aya Nakamura se sont donnés en spectacle, ce vendredi, dans un règlement de compte finissant par impliquer… Djibril Cissé.