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Musique

L’histoire vraie (et dénonciatrice) de la photo de la « don dada mixtape »

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© PACMA / © Raegular

La version physique de la don dada mixtape a permis de remonter jusqu’à la photo originale de la pochette. Et son histoire est vraiment captivante. 

La pochette de la don dada mixtape a enfin révélé ses secrets. En effet, avec la propagation de la version physique, certains ont pu apercevoir, dans le livret, l’inspiration originale de cette photographie. Et le travail prodigieux de Raegular s’inspire d’un cliché du Partido Animalista Contra el Maltrato Animal, un parti politique espagnol pour la défense des animaux, repéré par Genius. Celle-ci a été publiée au sein d’un article, le 18 janvier 2016. Il s’indigne de la « Luminarias », une fête du petit village de San Bartolomé de Pinares (Ávila).

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© PACMA

Don Dada au milieu des flammes

Il s’agit d’une tradition remontant à près de 500 ans. Un feu est embrasé au milieu du village et les animaux, ainsi que leurs cavaliers, doivent le traverser afin d’être purifiés et protégés pour l’année à venir. «Les chevaux sont bénis par le prêtre du village puis défilent en procession à travers les feux pendant environ deux heures», décrit l’article. Très peu notoire, même en Espagne, la fête a toutefois fait l’objet de plusieurs vives réactions, notamment à l’étranger.

Le site Internet de PACMA a ainsi publié plusieurs clichés de chevaux traversant les flammes, ainsi qu’une vidéo, dans laquelle on découvre les moeurs locales. Raegular a ainsi récupéré ce cliché et l’a retravaillé sous plusieurs aspects. Il a notamment modifié sa texture, recouvrant la photo d’un filtre en noir et blanc, saupoudré d’un grain plus vintage. En arrière-plan, la densité des flammes a été accentuée, tandis que les immeubles du village ont disparu au profit d’un fond entièrement noir, plus mystérieux.

Si le visage du cavalier reste imperceptible, il a également été ajouté une oeillère sur les yeux du cheval. On note également un léger « D » placardé sur l’ensemble du cavalier pour le fondre dans le thème de Don Dada. La photographie, spectaculaire, cherche avant tout à choquer, pour dénoncer la maltraitance animale. Malgré les polémiques, la fête se déroule toujours chaque année, le 16 janvier.

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