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PLK : l’histoire du morceau « Du Mal » écrit dans la douleur

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plk freestyle

Récemment, on fêtait les 4 ans d’existence de Ténébreux, une mixtape importante pour PLK. On revient sur l’histoire de l’outro, « Du Mal ».

Quatre ans déjà. Sortie le 8 septembre 2017, la mixtape de PLK, Ténébreux, soufflait tout récemment sa quatrième bougie.  Véritable rampe de lancement de la carrière solo du membre du Panama Bende, la mixtape rappelle forcément beaucoup de souvenirs. A l’époque tout juste signé chez Panenka Music par Fonky Flav’, PLK avait délivré un projet solide, inscrivant son nom parmi les artistes sur qui compter dans le futur.

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Largement réalisé à Bruxelles, chez Krisy DeLaFuentes, il en ressort des morceaux encore très actuels, comme le morceau éponyme ou « Pas ce soir ». Et, évidemment, l’outro « Du mal ». Un morceau qui n’aura pas forcément été facile à enregistrer, si on en croit PLK.

 

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PLK : «On s’est cassés la tête sur ce titre»

C’est en effet ce qu’il avançait en 2017, dans une interview pour L’Abcdrduson. Un morceau qu’il a fini par sortir, notamment sur les conseils de Krisy : «Il m’a forcé à rester au studio (…). Je suis resté dans le grenier toute la journée et on s’est cassés la tête sur ce titre. Je n’avais pas l’habitude d’écrire sur des instrus aussi lentes. Fuentes m’a forcé, et j’ai réussi »» Un certain déclic dans son approche de la musique, comme il l’expliquait par ailleurs : «Fuentes c’est un gros bosseur. Il m’a inculqué ce truc de s’enfermer au studio et rester six heures sur un morceau. C’était impossible pour moi avant. (…) Ça a changé pas mal de choses pour moi». 

Finalement, « Du mal » est devenu symboliquement une porte vers un nouveau PLK. L’artiste y explique son parcours tumultueux au sein de la scène rap, évoquant les risques qu’il a dû affronter pour forcer le succès. Une liste de sacrifices poignante, qui résonne d’autant plus lorsque l’on connaît l’explosion du rappeur seulement quelques mois plus tard. « Du mal » déploie une première fresque introspective, où l’artiste exhibe sa motivation et sa soif de s’envoler au plein coeur du rap français. Des années plus tard, si la notoriété a décuplé, son authenticité reste intacte.

Aussi, Ténébreux a été la première vraie pierre sur laquelle PLK aura bâti sa carrière et sa musique. Affirmant sa facette de kickeur, mais se révélant aussi à l’aise sur des morceaux plus ouverts, plus mélodieux, comme « Ténébreux ». Aujourd’hui, son dernier album Enna est certifié platine et le rappeur s’est définitivement imposé comme un poids lourd de la scène française. Quel chemin parcouru en quatre années. Joyeux anniversaire Ténébreux.

Dans le reste de l’actualité : Parlons du retour complètement fou de Sopico.

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