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Musique

A la rencontre de Lossa2Squa

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Jeunes, rafraîchissants et prometteurs, Dvnso et Loxi, qui composent le tandem Lossa2Squa, arrivent au premier stade de leur évolution. Après deux projets successifs en 2019 et 2020, les deux volets de Dans ma debiel, le duo a vu ses ambitions à la hausse lors des derniers mois.

Au fil de ses sessions studio, les deux acolytes se découvrent et en viennent à élargir un univers qu’ils vont chercher à condenser avec cohérence lors d’un prochain projet. D’ici là, on part à leur rencontre pour en savoir pour sur eux et comprendre comment fonctionnent l’alchimie entre eux.

Selon vous, qui est le plus bosseur ? 

Dvnso : C’est moi, cash ! En fait Loxi est talentueux et vu que je suis pas talentueux comme lui, je dois bosser. Donc je bosse plus que lui. 

Loxi : Moi je suis un peu fainéant on va dire. Pour les sons, c’est Dvnso que me dit que je dois écrire.

Qui est le plus exigeants en studio ? 

Loxi : Ah, ça, c’est moi ! Quand on fait un son, je veux vraiment qu’il soit carré.

Dvnso : Quand je suis en cabine, si je rends pas le truc bien, il m’interdit de sortir. Et ça arrive presque à toutes les séances (rires).

Loxi : Avant on faisait un peu les choses : chacun chez soi. Mais maintenant, je fais les toplines et lui écrit. 

Qui est le meilleur topliner ? 

Dvnso : Ah bah ça c’est lui ! Meilleur topliner de France même.

Comment ça se passe en studio justement avec les beatmakers ?

Loxi : Des fois, on vient avec des références, on lui fait écouter le son et on adapte. Ou des fois, on y va à l’inspi. Certains producteurs avec qui ça se passe bien nous sortent une mélodie et ça parte direct.

Dvnso : Notre producteur dit qu’il faut dormir avec les beatmakers pour qu’ils sentent ton ADN et c’est réel. Plus on traîne avec eux, plus ils trouvent les vibes et les mélodies qui nous correspondent.

Votre manière de bosser a évolué aussi du coup ?

Loxi : Oui, on est plus exigeants qu’avant : on va plus au studio, on y reste plus longtemps. Aussi, il y a certains morceaux qu’on fait, qu’on ré-écoute et on les jette.

Dvnso : Avant, on ne faisait pas ça, on n’avait pas de recul artistique. Maintenant on se pose, on laisse quelques jours, quelques semaines voire un mois pour voir si le son nous tape toujours autant.

Du coup, qui le plus exigeant des 2 pour les clips ?

Dvnso : Tous les deux. En gros Loxi, c’est tous les détails genre : « Danso, refais ta scène tu as un cheveu qui dépasse ». Moi, pour la cohérence genre : « Ouais, il y a un faux raccord ». Et notre clippeur aussi, on bosse toujours avec le même, notre producteur aussi. 

 Du coup vous êtes présents à toute l’étape à commencer par l’écriture du scénario ? 

Dvnso : On a fait une série Pamela, on a tous mis la main à la patte. Et ça a bien fonctionné, les cinq « Pamela » doivent cumuler 4/5 millions de vues. Et c’est à partir de ce moment là qu’on s’est dit qu’on faisait que des clips quali, car c’est important.

Lequel de vous deux fait le plus attention à son style ? 

Dvnso : Les deux. Loxi ça a toujours été comme ça, depuis que je le connais il veut toujours sortir bien habillé.

Loxi : Ce qui est bien c’est qu’on peut s’adapter. On peut s’habiller en oversize mais aussi un peu London genre Palm Angels, on est branchés de ouf.

 

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Qui a le plus envie de défendre ce projet sur scène ?

Dvnso : Ahhn moi je kifferais aller sur scène ! Même toi, Loxi tu vas kiffer la scène.

Loxi : On n’en a pas encore trop fait donc je ne sais pas trop mais je pense que je vais kiffer voir les gens chanter nos sons.

Qui traîne le plus sur les réseaux ?

Loxi : En fait, ça dépend. On va dire Dvnso c’est plus Twitter et moi c’est plus Insta. Mais tous les deux on est branchés.

Dvnso : En général on répond à tous les messages, on voit tout le monde. On lit les commentaires. On est proches des personnes qui nous écoutent, c’est pour ça qu’on est sur les réseaux. À la base, on n’est pas forcement branchés, mais c’est depuis que la musique est devenue sérieuse qu’on répond aux gens. On rigole avec eux, on fait des lives.

Qui écoute le plus de rap et les sorties de la semaine ?

Loxi : Tous les deux. On s’envoie dès qu’il y a des sorties. À minuit, on se pose sur notre groupe Snap et on s’envoie des liens.

Dvnso : On se dit « sur-côté » ou « sous-côté » si on aime ou pas. On est tous dans cette vibe avec l’équipe c’est tout ce qui nous a réuni en vrai, on en parle pas assez mais on aime tous la musique. 

 

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Qui est le meilleur aux jeux vidéos ?

Dvnso : Je l’éteins à tous les jeux vidéos ! *rires* Je rigole.

Loxi : Les jeux vidéos en vrai c’est moi. Il a même pas la Play. Je joue à Warzone, Fifa.

Dvnso : Il est aussi chaud à NBA 2K car je suis son manager de jeu. Je décide de qui il affronte. Il commence à être chaud. 

C’est quoi la suite pour vous ? 

Dvnso : Déjà, parler du présent c’est important, notre single « Yako » qui est toujours dispo. Là, on prépare notre premier projet, c’est assez conséquent pour nous car on sort de deux EPs, et là il va y avoir une vraie direction artistique, une vraie cohérence. Je disais qu’il n’était pas un bosseur mais je suis un mytho, c’est un bosseur, on est obligé de bosser ! C’est un gros projet.

Loxi : Dans ce qu’on va sortir, on a vraiment grandi. Il y a des sons où on a changé des vibes. Je pense qu’on va en choquer.

Dvnso : On est entrain de se trouver. On n’a pas fait de feats et c’est un choix, c’est pour se trouver musicalement. On se complète bien et je pense que on à l’aboutissement de cette épopée. La suite sera grandiose !

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