Rohff s’avoue incapable de choisir entre ses albums

Dans une story Instagram, Rohff a avoué qu’il était incapable de choisir entre ses albums. Selon lui, chacun correspond à son époque. 

«Je les aime tous !», avoue Rohff. Et on ne peut pas lui en vouloir. Du haut de ses neuf albums, l’artiste a reconnu, dans une story Instagram, qu’il était incapable de n’en faire ressortir qu’un seul. Selon lui, tous ses opus correspondent à un moment de sa carrière. «Chaque album a son histoire, son contexte, sa particularité. C’est plus de travail que tu ne l’imagines», soulève-t-il en répondant à un fan.

Rohff : «Le rap actuel est beaucoup plus simple à réaliser»

Néanmoins, ses fans sauront certainement faire ressortir une époque en particulier. Notamment ses albums éparpillés au milieu des années 2000. Le triptyque composé de La fierté des nôtres, Au-delà de mes limites et Le code de l’horreur revient avec plus de persistance lorsqu’est posé sur la table ce débat autour du meilleur album de Rohff. D’autres, toutefois, se retrouveront peut-être plus chez ses sorties plus récentes, de La Cuenta à Surnaturel, en 2018. Une question d’époque.

Pour conclure son propos, l’artiste précise également que «le rap actuel est beaucoup plus simple à réaliser». Certainement qu’il pense à l’hyper-productivité qu’impose la scène rap actuelle, ne permettant pas un perfectionnisme et une défense de l’opus comme Rohff a pu le réaliser tout au long de sa carrière. Lui, conserve une moyenne d’un album tous les trois ans. Peut-être s’agit-il également d’un luxe chaudement conservé par quelques poids lourds du rap français. Aujourd’hui, la sur-productivité est également un moyen de rester actif dans l’imaginaire du public. Chose que Rohff, pilier du genre, n’a plus besoin.

Dans le reste de l’actualité, de passage dans La Boîte à questions, SCH a ouvert la porte de l’éternel débat du «rap, c’était mieux avant». Et il s’en sort pas trop mal.