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Musique

SCH défend la zumba : «Elle n’a pas sa juste valeur dans le monde du rap»

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GQ a suivi SCH pendant 24 heures. Et le S est revenu sur son dernier coup de coeur musical, la « zumba », qu’il tient en haute estime.

GQ a suivi SCH pendant 24 heures à l’occasion de son million d’albums vendus. Pour célébrer cet exploit, le S s’était vu offrir un mur clinquant. Rempli de certifications, il fait état d’une carrière admirable, comptant en son sein relativement peu de faux pas. Alors que les réceptions concernant JVLIVS II ont été mitigées, beaucoup regrettant certaines prods et directions artistiques prises sur ce deuxième opus, SCH est revenu sur son rapport à la musique, et plus précisément à la « zumba ».

A lire aussi : Bilan et décryptage des choix de SCH sur JVLIVS II.

 

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SCH : « La zumba, c’est la musique écoutée dans les ghettos »

Même si elle semble compliquée à précisément définir, la zumba reste très populaire. Et SCH le sait : «Il y a beaucoup de courants musicaux aujourd’hui qui sont issus du rap. Il y a la musique de chez nous, la musique de la calle, que le commun des mortels en France appelle ça « zumba » et qui malgré tout est la musique écoutée dans les ghettos», avoue t-il. Il poursuit : «La musique de Marseille, que les trois quarts de la France considèrent comme de la zumba, c’est la musique que leurs jeunes, nos jeunes, tous les jeunes écoutent dans les fours.» Il confie d’ailleurs regretter le traitement qui lui est réservé à cette musique : «Et je trouve qu’on rabaisse cette culture de musique et qu’elle n’a pas sa juste valeur dans le monde du rap».

Musique festive par excellence, ce qu’on appelle la « zumba « reste pour autant en parfaite adéquation avec les valeurs du hip-hop selon SCH. «Au final c’est quoi le hip-hop ? C’est un esprit de partage, c’est un mélange de communautés qui se regroupent autour d’un art. Et la zumba, elle réunit beaucoup plus aujourd’hui que certains autres courants musicaux. Elle réunit les petits jeunes qui ont rien, dans leur quartiers ou y’a rien. Et on la dénigre en disant de tel ou tel artiste qu’il fait de la zumba.»

Un changement d’opinion radical pour un artiste qui disait détester la zumba il n’y a pas si longtemps. Mais qui prouve aussi à quel point SCH semble être aujourd’hui à l’aise avec son art.

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