Culture
Squeezie comprend JDG pour ses anciennes vidéos gaming : «Ce que je lui ai infligé…»
De retour sur GOAT Simulator, huit ans plus tard, Squeezie s’est replongé dans ses anciennes vidéos. Avec une pensée pour le Joueur du Grenier.
«Je trouve qu’aujourd’hui, c’est un peu un supplice», commence-t-il. En live ce mercredi, Squeezie a rembobiné huit ans en arrière puisqu’il a retrouvé GOAT Simulator. Un jeu qu’il connaît bien, puisqu’il l’a accompagné de longs mois lors de ses premières années gaming. Et avant de renfiler le costume absurde de la chèvre folle, le streamer a revu ses anciennes vidéos, non sans mal. «Les gars, c’est dur, sourit-il. Montrez ça à JDG, il fait un AVC, le pauvre, il se fout en l’air».
Des années plus tard, Squeezie comprend en effet ce que pouvait ressentir le YouTubeur, qui l’avait d’ailleurs gentiment moqué à l’occasion d’une parodie. «C’est pour ça qu’il est un peu plus aigri que la moyenne JDG, c’est que lui, il a vu ça quand il avait plus de 30 ans, estime-t-il. Mais le pauvre, ce que je lui ai infligé… Évidemment qu’il est un peu aigri les gars, vous vous rendez compte. Si même nous, aujourd’hui, c’est un supplice, imaginez lui à l’époque, étant plus vieux que nous maintenant !».
Squeezie : «C’était aussi le début des effets de montage»
Le principal problème selon Squeezie : il était, à l’époque, surexcité. Le montage est nerveux, et il crie sans cesse à chaque fait de jeu. Un style de vidéo que le YouTubeur a beaucoup de mal à consommer désormais. «C’est vraiment un truc générationnel, continue-t-il. Même Inox il est passé par là, il est encore très excité, mais à l’époque c’était démesuré comme moi là. On passe tous par ça, par cette phase. Et aussi, les gens plus jeunes aiment regarder ça. Les gens du même âge que quand moi je faisais ça, aiment regarder ça». C’est ce qui explique, selon lui, le succès de ses contenus à l’époque.
Aujourd’hui, toutefois, selon Squeezie, les codes ont changé. «Je pense juste que les formats et les standards qu’on regarde ont vachement évolué, et les trucs aussi nerveux et un peu forcés maintenant, ça nous gonfle», juge-t-il. Une évolution probablement due à Twitch, aussi, plus naturel et plus spontané, qui capitalise moins sur ces réactions parfois disproportionnées. Squeezie souligne également le montage : «C’était aussi le début des effets : le noir et blanc, le reverb sur la voix, tu zoomes en mettant une musique propice au truc, tu cuts la musique… C’était le début de ça ! Aujourd’hui, on est habitué à ça, c’est normal, on en a bouffé tellement que quand on en voit un peu trop, on trouve ça cringe. Mais à l’époque, c’était le début de ça, et c’est ce qui nous faisait kiffer. Plus le temps passe, moins on veut d’effet».
Et d’ajouter en disant qu’il assume désormais de revoir ces vidéos : «Il y a deux ans, c’était horrible, mais aujourd’hui je trouve ça mignon, le “moi” méga jeune qui fait ce qu’il peut». Il conclut enfin : «C’était une bonne époque, je ne regrette en rien, c’était génial».