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Culture

Il imagine les rappeurs façon personnages de « Street Fighter »

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street fighter rap
Crédit : @riwan_mdjt / Instagram

Erems, jeune artiste propulsé sur Instagram, cartonne avec sa série dédiée à l’univers de Street Fighter. On a pu le découvrir plus en profondeur. 

Depuis quelques semaines, il cartonne sur Instagram avec ses personnages bodybuildés, aux traits exagérés. Dans son univers, Booba, Shay ou encore Damso ont délaissé le micro au profit de l’esthétique sanguinolente de Street Fighter. Il s’appelle Erems,  est étudiant en école de design, et fait partie de cette immense vivier de talents qui compose la sphère artistique du rap français. Très inspiré, il a lancé début août une série dans laquelle il imagine les personnalités du rap sous la forme de personnages de jeux vidéo. Il leur attribue des capacités, une description symbolique et les dessine dans une ambiance façon manga stylisé.

Et si cette série lui permet de gagner en notoriété, elle marque également l’idylle d’autant plus prononcé d’Erems avec le rap. Car dans ses anciennes publications, on retrouve un peu de tout, jusqu’à des dessins à l’effigie d’artistes électro. Avec Street Fighter – Rap Édition, il a affiné sa ligne éditoriale. «Je me suis replongé dans le rap il y a deux, trois ans environ, avec les débuts de SCH et Maes, nous explique-t-il. J’en écoutais déjà pas mal à l’époque de « Boulbi », mais je l’avais un peu délaissé par la suite». C’est en replongeant au coeur de la scène rap qu’il a redécouvert la richesse de son environnement. Constatant ces mondes multiples, où s’entremêlent story-telling, facettes et couleurs, il en a tiré profit pour dresser ses propres personnages.

Erems : «Je dessine tout le temps»

Il explique que chaque dessin lui prend une quinzaine d’heures, certains pouvant aller jusqu’à vingt. La plus grosse partie de son travail concerne la compréhension de l’univers de l’artiste sur lequel il s’attarde. Le dessin doit être instinctif. Il y a un vrai travail de recherche : il épluche toutes les interviews qu’il peut trouver, essaye de s’imbiber du plus d’informations possible avant de dessiner un artiste. Le dessin et les détails de chaque image lui viennent, par la suite, naturellement. C’est ainsi que l’on découvre un Damso doté d’un troisième oeil sur son front en « maître du temps » ou encore un Ninho magicien, capable de lire dans des boules de cristal.

Au-delà du rap, Erems est un sur-productif en la matière. «Je dessine tout le temps, que ce soit quand je suis au téléphone ou quand j’ai du temps libre», sourit-t-il. Le dessin est tout autant une priorité que les études qu’il effectue en parallèle :  «Je ne sais pas où ça ira, l’avenir nous le dira. Je n’ai pas de limites d’ambitions et je verrais bien où ça me mène». Il ne se ferme en tout cas aucune porte, et continue de poursuivre sa série mise sur pause depuis un petit mois. On vous invite évidemment à aller visiter son monde fantastique ici-même qu’on aimerait bien redécouvrir au détour d’un véritable Street Fighter.

Sinon, dans le reste de l’actualité, Pharell Williams s’est amusé à dessiner des maillots, qui font sacrément réagir.

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