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Musique

La galère, ses doutes, son succès, DJ Snake revient sur son parcours dans une interview poignante

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DJ Snake

Alors que le nouvel opus de DJ Snake vient de sortir, l’artiste s’est confié comme rarement sur le long chemin parcouru vers la gloire.

DJ Snake est aujourd’hui le beatmaker le plus en vue au monde. Ses collaborations sont toutes plus prestigieuses les unes que les autres, et les plus gros festivals du monde s’arrachent ses services. Pourtant, l’artiste a bien failli ne pas connaître le succès tant son parcours a été tumultueux. Il se livre dans une nouvelle interview fleuve pour Konbini.

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« On n’avait pas d’argent pour manger mais on avait la passion »

William Sami Étienne Grigahcine de son vrai nom commence tout d’abord par raconter son enfance, mentionnant son amour pour multiples genres musicaux, notamment pour le hip-hop underground. Alors qu’il fait ses premières gammes avec les platines du grand frère de son ami, Snake décroche un travail à Châtelet, où il rencontre les plus grands DJ de France, notamment Cut Killer, DJ Abdel, Bob Sinclar et même DJ Mehdi.

Il réussit par la suite à entrer en contact avec Clinton Sparkscélèbre DJ américain. Cette rencontre le mènera à travailler pour Big Sean et Lady Gaga. Problème, Snake se retrouve frustré car limité artistiquement, et surtout financièrement. « Il y a un moment où je veux arrêter la musique. Financièrement je ne m’y retrouve pas, j’ai plus rien, personne ne m’appelle, on est au point mort. Là, soit tu coules, et tu pars en dépression, ou soit tu te relèves, tu travailles comme personne et tu relances ta vie. »

Alors qu’il s’apprête à tout arrêter, un nouveau courant apparait : La Trap. Un souffle d’air frais qui va le motiver à s’enfermer pendant trois mois dans son studio à Boulogne-Billancourt, se douchant même à la piscine municipale du coin.

« Je ne me voyais pas faire des trucs comme Guetta. Là il y avait le côté hip-hop et le truc que je kiffais de l’électronique. Je commence à faire trois morceaux par jour. J’envoie à tout le monde sauf que personne ne me répond. Je spamme leurs boîtes mail, et Diplo a cliqué. Il m’a dit « lourd, je veux le signer ». Et là ça commence à faire du bruit. Une semaine après je fais « Turn Down For What » »

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Très rapidement, la chanson se transforme en hit mondial, à la surprise de DJ Snake. Avec le succès viennent les critiques, et personne ne croit vraiment en lui malgré tout. « Tu feras qu’un seul hit dans ta vie » entend-il. Sous un soupçon d’orgueil, il persévère et fait encore plus fort avec « Lean On ».

Depuis, DJ Snake a multiplié les collaborations, les singles à succès, des morceaux rap, électroniques, trap, reggae, mais toujours avec succès. Avec son nouvel album Carte Blanche, le producteur a enfin le projet dont il rêvait. Un opus qui va sans aucun doute consolider sa place au sommet de l’industrie.

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