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The Weeknd : nouvelle voix du rap, nouveau prince de la pop

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Alors que son Starboy continue de se couvrir de louanges, The Weeknd est définitivement l’un des artistes les plus en vogue du moment. Avec son dernier « Reminder » et entouré de la crème des rappeurs américains, il prouve qu’il compte s’installer au-dessus du rap et de la pop.

Toujours dans son univers sombre et aérien, The Weeknd en profite pour taper une soirée avec Drake et French Montana, avant de parcourir les rues de Toronto en lamborghini avec A$AP Rocky. Pendant quelques minutes dans « Reminder », le Canadien dévoile l’énorme réseau qu’il s’est construit pendant ses quelques années de carrière en devenant la voix numéro un du rap américain. De Kanye West à Drake en passant par Kendrick Lamar, le chanteur s’est offert les plus grandes collaborations outre-Atlantique tout en basculant dans un univers orné de pop. Résumons ainsi en cinq points l’ascension fulgurante de l’artiste de 27 ans, des tréfonds du Canada jusqu’au sommet de la musique. Mais avant ça, on se remet « Reminder ».

 

1. Le nouveau Michael Jackson ?

La comparaison est déjà élogieuse, mais si elle semble amuser les médias, elle pourrait être prise très bientôt au sérieux. Au niveau du timbre de voix, la ressemblance est indéniable, voire perturbante sur certains titres. « I feel it coming » en est la preuve, où la couleur funky du morceau semble tout droit sorti d’Off The Wall du King of Pop. Cependant, vu l’ascension de The Weeknd et sa faculté à enchaîner les hits, la comparaison semble bousculer les coïncidences. Le Prince de la Pop dites-vous ?

2. Des productions lumineuses

Si les albums du Canadien n’admettent que de très rares fausses notes, c’est aussi grâce à une productions toujours impeccable. Aériennes et orchestrales, celles-ci rythment un univers sublimé par la voix de The Weeknd. De Kiss Land à Starboy en passant par Beauty Behind The Madness, des solos de guitare au jonglage électronique… Puissant.

3. Des collaborations terribles

A seulement 27 ans, le natif de Toronto s’est déjà forgé un solide réseau en s’entourant des plus grosses pointures du rap américain. Drake, Kanye West, Future, Kendrick Lamar et sans jamais afficher la moindre rature ou même décevoir. En termes de featuring, Abel fait quasi un sans-faute. Tellement qu’il en a presque éclipsé les grandes voix féminines de la pop outre-Atlantique. Avant lui, l’artiste la plus bankable n’était ni plus, ni moins que Rihanna, un trône sur lequel semble doucement s’installer The Weeknd.

4. Des clips ahurissants

Plus qu’un univers musical, l’artiste s’est offert une véritable atmosphère visuelle. Toujours très sombres, comme la plupart de ses chansons, ses clips dessinent des milieux obscurs entrecoupés de références à la limite du glauque. C’est notamment le cas depuis « Starboy » où The Weeknd brise son ancienne personnalité pour une notoriété assumée. Depuis, « Party Monster » ou le récent « Reminder » confirme cette vision presque malsaine, avec un Hollywood en flamme et des annotations parfois presque sataniques.

5. Une effigie médiatique

Que ça n’en déplaise aux puristes, toute grande star de la musique mondiale doit essuyer sa facette médiatique. Alors qu’il assume sa consommation de drogue dur sans aucun problème, The Weeknd se montre plutôt discret niveau tabloïd. Outre son ex-coupe de cheveux extravagante, c’est désormais son couple avec une autre star internationale qui amuse les médias. En effet, l’artiste partage sa vie avec la délicieuse Selena Gomez, effigie médiatique planétaire, notamment sur les réseaux sociaux. Un couple pourtant étrangement discret, et c’est peut-être mieux ainsi.

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