Musique
Tony Parker ne regrette pas son album : «Je n’étais pas loin du disque d’or»
En 2007, Tony Parker s’est autorisé une parenthèse musicale pour s’éclipser de la pression de San Antonio. Et une décennie plus tard, il en est toujours fier.
Tony Parker un ballon dans la main, en débardeur blanc, la casquette enfoncée et retournée sur le crâne : la cover est culte. Publié en 2007, le projet Tony Parker mettait en scène le talent le plus prodigieux du basket français dans un univers bien particulier, celui de la musique. Il avait réuni une tracklist dantesque, de Booba à Soprano en passant par Jamie Foxx. Mais, le projet qui n’était qu’un plaisir autorisé par l’athlète, a longtemps été moqué et décrié, malgré un succès commercial très respectable.
À découvrir également : il y a 7 ans, ce projet réunissait Nekfeu, les Casseurs Flowters ou encore Médine
Tony Parker : «La musique faisait partie de ma vie»
Plus d’une décennie plus tard, Tony Parker refuse cependant d’en rougir. «À l’époque, la musique faisait partie de ma vie, confie-t-il à Konbini. C’était un bol d’air pour moi, de pouvoir faire autre chose et penser à autre chose. Il y avait tellement de pression avec les Spurs pour gagner le titre chaque année, que la musique, c’était génial pour se changer les idées». Illustrant une nouvelle fois l’alchimie entre rap et basket-ball, TP publie un projet de 11 morceaux, réunissant ses inspirations du moment.
Il se souvient même qu’il était parvenu à trouver son public. «Je n’étais pas loin du disque d’or, à l’époque, j’ai fait des tournées, j’ai fait deux ou trois concerts et le Hit Machine. Quand tu y penses, tu te dis que ça va vite et les gens ont oublié que j’ai fait tout ça. Mais ce n’était pas compatible avec ma carrière». Sur YouTube, la barre de dislikes de ses clips s’avère encore proéminente mais, désormais, la nostalgie est passée par là.
Dans le reste de l’actualité, les morceaux les plus déprimants du rap français