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Il est temps qu'on vous parle de Zola Il est temps qu'on vous parle de Zola

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Il est temps que l’on parle de Zola

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Âgé de 19 ans, on peut dire que le jeune Zola n’a pas froid aux yeux. Cela fait deux ans qu’il vise avec ardeur les devants de la scène. Aujourd’hui, ce sont plus de 253 000 followers qui attendent son projet prévu pour début 2019. Retour sur le nouveau phénomène du 91.

C’est dans sa toute première interview réalisée pour OKLM que le rappeur originaire d’Évry a exprimé davantage son intimité. Car depuis près d’un an, celui sur qui tout le monde mise n’a pas été très bavard. Toutefois, lorsqu’il s’agit d’évoquer le rappeur le plus prometteur de la nouvelle génération, son nom ressort toujours. Mérite-t-il les espoirs que le public place en lui ? Que sait-on du personnage faussement « ricain » ? Pas grand chose, mais apparemment, en 2019, il va faire du sale.

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Évry, rien qu’Évry

Le rappeur emmène donc l’équipe d’OKLM dans sa ville natale Évry, celle qu’il n’a pas pu quitter. Il raconte son enfance avec sa mère et à quel point son objectif a toujours été de « faire de l’argent » pour sortir de la galère. Pour l’artiste, le rap n’a longtemps été qu’un simple délire, qu’il a envisagé sérieusement il y a quelques années seulement, lorsque deux de ses potes lui ont lâché un freestyle l’ayant laissé sans voix. Il n’en aura pas fallu plus pour le motiver à créer lui aussi ses punchlines, un peu naïvement, en se disant « moi aussi, j’aimerais bien faire ça ».

Aussitôt dit, aussitôt fait, d’un « simple délire », comme il le rappelle, il s’est lancé dans un aller sans retour pour le rap game. Mais le succès n’est pas venu tout cuit pour Zola, qui explique avoir vécu des moments bien difficiles à ses débuts ; ses potes et lui vendant leurs chaussures pour pouvoir se payer les heures de studios en province. Pour rentrer à Évry, ils prenaient des Blablacar et vidaient leurs poches, avec l’intime conviction que leurs sacrifices n’étaient pas vains. Pourtant, au début, le rappeur ne s’était pas imaginé le hip-hop comme projet de carrière, lui qui affirme: « moi, je voulais même pas poster mes sons. » On peut dire que les temps ont bien changé pour celui qui s’est fait connaître avec « Belles Femmes ». Aujourd’hui, l’avenir s’annonce bien plus prospère pour l’artiste, qui n’a cessé d’enchaîner les va-et-vient dans la musique l’année passée.

Deux passions : le rap et la bécane, « tous les jours »

Cependant , le rap n’est pas l’unique domaine de prédilection de Zola, qui excelle également dans la moto. Une activité qu’il a découvert lors de ses années en Haute-Saône. Et cette pratique, il le dit, l’a « fasciné », à tel point qu’il a décidé de la faire apparaître dans ses clips. En revanche, il a été récemment contraint de la limiter, puisque ce dernier sera – à priori – jugé dans les mois à venir, pour sa conduite à une roue sur les routes publiques. Il a donc freiné ses écarts (c’est le cas de le dire) et montre dorénavant ses prouesses dans un lieu clos.

Néanmoins, ce n’est pas pour autant qu’il a décidé d’arrêter les prises de risques puisqu’il témoigne avec une once de fierté: « Ce que j’aime c’est l’adrénaline (…) Quand je sors je mets pas de casque, je me fais souvent des frayeurs et parfois, je risque de m’exploser la tête par terre ». En dépit de ce danger permanent auquel le rappeur se confronte, la bécane reste toutefois un moyen pour lui d’attirer « toutes les semaines » des filles sur le siège arrière.

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2018, l’année de l’exposition : 2019, « faut tout péter »

Maintenons, parlons musique. Dans le 91, on ne compte plus les rappeurs qui ont percé. PNL, Niska, Alkpote et bien d’autres y ont grandi avant de briller. Un parcours inspirant qui s’est déroulé sous les yeux du jeune Zola, plus qu’admiratif et qui reconnaît: « J’écoute tout ce qui se passe dans le 91 à fond. Je suis content que ça se passe bien pour eux. » Ayant déjà fait ses preuves avec des titres acclamés comme « Ouais Ouais », Zola n’en est lui, encore qu’au commencement.

Pour le rappeur, 2018 a été une année entrecoupée de longues pauses, parmi lesquelles seuls cinq morceaux ont vu le jour, bien que tous clippés. L’unique raison derrière cette semi-présence : le jeune homme passait son baccalauréat, qu’il a eu sans rechigné. Il décrit son année 2018 comme « celle de l’exposition », ce à quoi il ajoute: « Il y avait les cours, j’ai pas pu me concentrer à fond sur la musique. »

L’année passée n’était alors pour ainsi dire qu’une introduction. Mais cette époque est définitivement révolue puisque le rappeur explique: « Maintenant je suis là, j’ai tout mon temps pour la musique, ça va être carré (…) 2019 sera l’année d’un très bon album, varié, y aura de tout dessus pour plaire à tout le monde. Je vais parler de sentiments, garder du cru pour ceux qui me suivent depuis longtemps, mettre parfois plus d’auto-tune… L’objectif c’est que ça pète. »

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Un programme qui s’annonce bien chargé pour Zola, au studio toutes les semaines depuis début 2019. Accrochez-vous donc, car plus que prometteur, le rappeur risque d’en surprendre plus d’un cette année. Car comme il le disait dans « Manger »: « 2019 c’est manger ou être mangé, et moi je vais manger c’est clair ».

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