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Musique

2019 appartient à OBOY et il l’a prouvé en un seul morceau

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2019 appartient à OBOY et il l'a prouvé en un seul morceau

Avec « 187 », O’Boy a accéléré sa progression, tout en annonçant la sortie de son premier album ΩMEGA, prévu pour 2019. 

Sur YouTube, la hype est quelque chose qui s’entretient, qui se soigne. Persévérer, en dévoilant clips et inédits, constitue la base solide de rappeurs, dont le succès balbutie encore. Un peu à l’image de Soundcloud aux États-Unis, bien moins populaire en France, une sorte de générations de rappeurs s’est formée sur YouTube. Un succès porté à plusieurs centaines de milliers de vues, qui peine parfois à se ré-axer en un succès commercial viable. Pourtant, la plateforme s’avère cruelle et le buzz tout aussi éphémère. Toutefois, OBOY, portait déjà par deux formidables EP sur les épaules, peut enfiler le costume de celui qui va tout défoncer en 2019. YouTube ou pas YouTube, que vous le vouliez ou non.

« 187 » a été publié le 6 décembre, et pointe à 148 000 vues. C’est trop peu, comparé à l’immense talent de son auteur, OBOY. Enragé, il offre un visuel crispant, bariolé de noir et de blanc, à la hauteur d’un morceau ténébreux à souhait. L’esthétique du titre est folle, à l’image d’une production qui transporte dans un univers parallèle et futuriste. La barre est placée haute d’emblée, et ΩMEGA, premier album ambitieux du rappeur qui se dessine pour 2019, fait grimper la hype. À juste titre.

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OBOY, une palette artistique redoutable

Deux mois avant « 187 », OBOY dévoilait « Alpha ». Et le contraste entre les deux morceaux témoignent de l’immense potentiel de l’artiste. Fredonnant simplement sur une instrumentale dénuée de rythmique, il dévoilait un morceau beaucoup plus doux, musical. Ses envies, ses émotions, semblent animer sa conscience artistique. Énervé pour « 187 », il déploie un flow simple, pour rendre ses punchlines plus majestueuses. Dans son précédent morceau, il prône le chill avec une nonchalance presque vulgaire.

Les refrains des deux morceaux s’opposent magnifiquement. Sur « 187 », il laisse éclater la production avec énergie pour soigner les contours banger, frôlant presque le dubstep. Dans « Alpha », sa voix est écrasée par l’autotune, comme pour accentuer une part de souffrance, d’une musicalité réfléchie.

« 187 » boucle une mince année pour OBOY, qui ne brille pas vraiment par sa productivité. Seul l’EP Southside, publié en 2018, s’affiche comme un lot de consolation avant la sortie de ΩMEGA, l’année prochaine. Un album déjà sculpté pour la gloire, comme prévu.

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