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Musique

Luidji parle des avantages de TikTok : «C’est un des éléments qui nous a fait vivre»

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Luidji parle des avantages de TikTok : «Ça nous a fait des salaires»
© FELICITY BEN PRICE

Luidji est revenu sur le succès de certains de ses titres dont “Gisèle” sur TikTok et sur l’expression «vivre pour les caméras», qu’il a popularisé.

Au fil des années, TikTok a endossé un rôle de plus en plus influent dans le top rap francophone. Jusqu’à remettre au goût du jour des morceaux quasiment passés à la postérité, ou encore pousser Jul et Heuss L’Enfoiré à se plier aux tendances. Luidji a bénéficié du phénomène. Pour Camino TV, le chanteur a confié à Neefa que le réseau social avait grandement participé au rayonnement de ses titres.

«C’est un des éléments qui nous a fait vivre, explique Luidji. Pas TikTok directement, mais c’est un levier. Parce qu’au final, il y a deux ou trois morceaux parmi mes morceaux les plus streamés qui font partie de mon catalogue indépendant – qui nous appartient à 100%. Ce sont des droits qui nous reviennent intégralement donc ça nous a fait des salaires, ça nous a fait créer une structure, ça nous a fait des bureaux, ça nous a fait du nouveau merch. Quand les gens sont contents de la qualité du merch etc, c’est parce que ces morceaux-là nous font vivre».

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«Vivre pour les caméras», une expression made in Luidji

Le meilleur exemple, c’est probablement “Gisèle (Part. 4)”. Du morceau est même sorti l’expression «vivre pour les caméras», après que l’extrait soit devenu une trend sur TikTok. Très popularisé par la plateforme, “Gisèle” est désormais le plus attendu en concert – en témoigne l’incroyable performance de Luidji au Zénith de Paris«Je suis content. Je me dis, d’une manière ou d’une autre, je fais partie de la culture. Le message est plus intéressant que le messager».

Plus que ça : la plateforme a même rassuré Luidji dans l’écriture de Saison 00, son nouvel opus sorti le 22 juin dernier. «Au début, c’étaient mes sons les plus instinctifs qui traînaient sur TikTok. C’est à dire “Pour deux âmes solitaires” partie 1, partie 2, “Gisèle” aussi. Ce qui m’a fait plaisir, c’est que les gens ont commencé à se diriger vers des morceaux plus adultes, plus axés sur ma relation avec moi-même. Et quand il y a eu la trend de “Belles chansons”, ça m’a touché et ça m’a donné aussi beaucoup de cartes, beaucoup d’assurance pour pouvoir parler d’autres choses dans un album. Je me suis dit : ah ok, ils sont prêts finalement et je suis pas dans cette case-là dans laquelle tout le monde me met».

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