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Musique

On a assisté au premier concert drive-in à Paris avec PLK et Hamza

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radar plk hamza (1)
© Flora Métayer

Samedi, le Drive-In Radar a glissé un savoureux pied-de-nez à la crise sanitaire, en proposant un concert 100% gestes barrières où la fosse a été remplacée par des voitures. PLK, Leto ou encore Hamza se sont succédé sur la scène du Paris Event Center, à travers une performance inédite en région parisienne qui fait du bien. On vous raconte. 

Porte de la Villette, ce samedi, les quelques passants ont dû croire à un cortège de mariage ou à un embouteillage direction la Méditerranée, sur l’autoroute du Soleil, en plein mois d’août. Pourtant non, toutes ces voitures disposées éparpillées, constituaient le public du premier Drive-In, imaginé par le «flasheur de nouveaux talents» Radar. Une volonté, surtout, de contourner les restrictions de rassemblements pour tout de même se réunir autour de la convivialité d’un événement musical. Chargé de propulser des talents jusqu’aux scènes des Solidays, des Eurockéennes ou encore de Lolapalooza, Radar a donc proposé à son public de se retrouver en voitures. Original.

«On s’est dit que les voitures et ce concept là doivent nous permettre d’assurer un événement qui peut être cool et différent et qui surtout ne met pas du tout les gens qui s’y rendent en danger», confie Félix Lennes, responsable Radar, à Interlude, avouant s’être inspiré du carton du drive-in, outre-Atlantique. Et en effet, glissés chacun sur leur siège à l’intérieur du véhicule (ou parfois le capot), les spectateurs ont pu découvrir le solide line-up proposé du festival. Chaque voiture avait sa place attitrée, et tous les festivaliers étaient tenus de respecter les gestes barrières. Évidemment.

radar plk hamza

© Flora Métayer

PLK, Hamza et Leto défendent leurs inédits

Alors, forcément, rien ne remplacera la sensation de rebondir contre la foule au détour de pogos sous le soleil étouffant de cette fin d’été, non. Mais finalement, on se prend rapidement au jeu de ce concept inédit, bien qu’enfermé entre les portières de la Jeep mise à notre disposition. Les trois talents Radar, Baro Ntz, L.Au.Carré et Brö, ont répondu présents malgré le contexte particulier et un timing millimétré. «Comme il n’ont pas pu assez performer, on repart avec eux l’an prochain, en plus de la nouvelle promo. Il y aura donc six talents l’année prochaine», reprend Félix Lennes, fier de ses découvertes, qui auront offert une sublime rampe de lancement aux trois têtes d’affiche.

Car après le warm-up, Hamza est entré sur scène au détour de la sombre drill de son titre « Netflix », accompagné par les klaxons de son drôle de public , toutefois très content de son turbulent joujou. Le rappeur bruxellois, qui a donné vie sur scène à son nouveau projet 140 bpm, a succédé à Leto, puis laissé sa place à PLK. Les deux artistes, maîtres de cette fin d’été avec 100 visages et ENNA, ont pu tester leurs inédits sur scène. Bref, une réussite complète : la ferveur exubérante de la foule habituelle a sobrement cédé sa place à une atmosphère intimiste, où seule quelques centaines de spectateurs se hissaient face à la scène. Un événement aux allures de show-case, mais en plein-air. C’était enivrant, frustrant à certains moments, mais finalement profondément réconfortant.

Dans le reste de l’actualité, PLK, Georgio, Bekar : et si on parlait de la dream team de Panenka Music ?

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