Caballero raconte l’histoire de « Bruxelles arrive » avec Roméo Elvis

Lors de leur Face à eux-mêmes, Caballero est revenu sur l’histoire de « Bruxelles arrive » avec Roméo Elvis. Son premier hit, selon lui. 

Si vous ne l’avez pas encore vu, on vous conseille vivement d’aller regarder notre interview « Face à eux-mêmes » en compagnie de Caballero et JeanJass à l’occasion de leur sortie d’albums respectifs, OSO et Hat-trick. 24 minutes où les deux rappeurs bruxellois connu pour leur duo atypique reviennent sur les moments clés de leur carrière. Parmi ces moments, on retrouve inévitablement le morceau « Bruxelles arrive » de Roméo Elvis en featuring avec Caballero. Ce dernier en a profité pour nous raconter quelques anecdote concernant la production d’un morceau devenu un hymne à la scène bruxelloise.

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Caballero : «Rendons à César ce qui appartient à César»

Tout commence en 2017 dans l’appartement de Max Dour, le manager de Caballero. Caba raconte qu’il s’est alors rendu chez lui, où se trouvait un studio d’enregistrement. Une fois le pallier passé, il entend Roméo Elvis enregistrer un morceau. Il comprend directement qu’il s’agit d’un futur hit. «J’ai dit, Roméo tu voulais qu’on fasse un son n’est-ce pas ? Il a dit oui. Je lui ai dis que c’est sur ça que je voulais rapper. Ça c’est un hit frère, je veux poser dessus. J’ai une vision t’inquiète fais-moi confiance». À cette époque, Caballero était déjà présent dans le paysage rap depuis quelques années. Il a donc permis à Roméo Elvis de structurer le morceau de manière qu’il pète littéralement.

Caballero lui propose alors de réaliser un visu avec un clippeur qu’il connait bien. Au début, Roméo Elvis ne semblait pas vraiment convaincu par l’idée qui lui était proposé. Mais il a souhaité faire confiance à toute l’expérience de Caballero. « Roméo Elvis a pondu ce refrain de A à Z. Rendons à césar ce qui appartient à césar. Le travail que j’ai effectué sur ce morceau, c’est de bien rapper. Ça je sais le faire. Ecrire un bon texte, je sais faire. Et l’aiguiller un peu car il était plus jeune, je pouvais l’aider dans la réalisation de morceaux. Mais pour le reste c’est sorti de sa tête. Il était dans cette énergie, il sentait que ça bouillonnait en Belgique. » A ce moment, il y avait aussi Damso qui sortait Bruxelles vie. Y’avais une sacrée vent de fraîcheur dans le rap francophone. il manquait un morceau pour représenter Bruxelles. « »Bruxelles arrive », c’est mon premier hit. Roméo Elvis, s/o à toi mon reuf».

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