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Musique

Orelsan raconte comment il a réussi à s’offrir Pharrell Williams et Chad Hugo

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orelsan the neptunes

Questionné au sujet du morceau « Dernier verre » sur le plateau de Skyrock, Orelsan a raconté sa rencontre avec Pharrell Williams.

Présent dans les médias, Orelsan est en pleine promotion de son nouvel album Civilisation disponible depuis ce vendredi. De nombreuses interviews qui permettent d’en savoir un peu plus sur la conception de l’album et les choix d’Orelsan. Ce vendredi matin, au micro de la matinale de Skyrock, il a notamment été interrogé sur sa collaboration avec Pharrell Williams et The Neptunes. «Ça s’est fait par un gars qui s’appelle Pedro Winter, qui a un label d’éléctro qui s’appelle Ed Banger. Lui, je sais qu’il connaissait Pharrell parce qu’ils avaient déjà bossé ensemble et je lui ai envoyé un message : « Est-ce que je suis trop prétentieux ou quoi, mais tu penses qu’il y a moyen de faire un son avec les Neptunes et Pharrell ?« ».

« Dernier verre » : une belle alchimie internationale

Et parfois, l’audace paye. Pedro Winter a envoyé un texto à l’artiste américain pour lui soumettre la proposition. «Il lui a envoyé « Basique », Pharrell a bien aimé», continue Orelsan. Il l’a envoyé à Chad, et ils ont été voir ce que je faisais». Finalement, le prestigieux tandem a invité Orelsan à les rejoindre en studio dans l’été pour enregistrer « Dernier verre ». Comme quoi, une nouvelle fois, toute cette histoire de « Basique ». Et certainement que les 92 millions de vues sur le clip sur YouTube ont bien aidé à crédibiliser Orelsan.

On apprend également que le featuring a eu lieu en studio et ça se ressent. Souvent, les collaborations franco-américaines sont faites par mails échangés, ce qui influent évidemment sur le résultat. Ici, le trio a pris le temps de soigner leur featuring et même d’offrir un passe-passe intéressant entre Pharrell Williams et Orelsan. Un passe-passe français/américain qui offre une belle résonance au morceau. Avec des allures de tube ensoleillé, le morceau semble être une dernière danse, un dernier verre de célébration. Et qui de mieux que Pharrell Williams, l’auteur de « Happy » pour apporter un peu de lumière au milieu de Civilisation et ses constats froids. 

Et aussi : Orelsan : son amusante référence à “Au DD” et Ademo

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