La victoire du Damso cru : « Monde » certifié single d’or

L’outro de l’album Batterie faible de Damso vient d’être certifié single d’or par le SNEP. Avec des paroles brutes et une voix relativement chantante, le titre a réussi à cumuler 15 000 000 équivalents streams.

Le SNEP (syndicat national de l’édition phonographique) l’a annoncé ce mardi 7 juin, le morceau « Monde » de Damso est certifié single d’or. Pour rappel, ce morceau clôture son album Batterie faible, sorti en 2016 et lui-même certifié double-platine.

Le titre « Monde » de Damso est certifié Single Or ! 📀

15 000 000 équivalents streams 🎧

Bravo ! 👏 pic.twitter.com/XtDdf8c2hA

— Le SNEP (@snep) June 7, 2022

Cette annonce représente donc une certification de plus pour Damso, mais aussi le quatrième single d’or de Batterie faible. En effet, « Monde » accompagne maintenant les morceaux « Périscope », « Débrouillard », « Exutoire » et « Graine de sablier ». Le titre reste alors derrière « BruxellesVie » et « Autotune » qui s’élèvent au rang de singles de platine.

Il est certain que cette récompense démontre tout d’abord le succès de l’album et sa longévité. Mais il est également la preuve de la polyvalence du bruxellois : le rappeur s’impose tant avec des morceaux très kickés et agressifs, qu’avec des morceaux chantés et voluptueux. Ainsi, ce morceau relativement lent marche autant que le titre introductif de l’album, « Périscope », au rythme rapide et kickage énergique.

La certification d’un morceau sans filtre

Cette nouvelle certification peut notamment légèrement surprendre. Des paroles très crues enveloppent effectivement le morceau « Monde ». Si ce constat est loin d’être choquant et inhabituel chez Damso, il est toutefois très présent sur ce titre. Il manie un langage cru pour aborder les thèmes du sexe et de l’amour, qu’il maîtrise parfaitement.

La fin de son premier complet en est une belle illustration : « D’ailleurs, cette bitch au fond, c’est toutes les mêmes, J’vais rentrer fumer, elles n’en valent pas la peine, J’vais mater des chaines pornos, voir des chiennes prendre gros, J’suis un négro qui n’véhicule que la haine. » Une phrase pleine d’une sincérité froide, à l’image de l’ensemble du morceau.

Dans le reste de l’actualité, Fabrice Éboué apprend qu’il est cité dans un son de Damso.