Lomepal raconte le tournage en apnée du clip de “Decrescendo” : «J’ai eu une belle crise d’angoisse»

Après avoir dévoilé le clip de “Decrescendo”, Lomepal a expliqué comment avait été tourné le plan en apnée.

Lomepal le teasait comme «le clip le plus ambitieux de sa vie». Et on comprend mieux, maintenant. “Decrescendo” a eu le droit à un superbe visuel, mais plus qu’angoissant. Notamment sur la scène finale, où le van dans lequel se trouve l’artiste coule peu à peu au fond de l’eau, englouti par les fonds. Invité de Planète Rap, Lomepal est revenu sur le tournage de ce plan et l’angoisse qu’il avait provoquée chez lui.

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Lomepal : «Ton cœur bat vite et tu consommes plus d’air»

«Quand la caméra sort du van, c’est un plan en full apnée dans une voiture qui est déjà sous l’eau. Du coup, tu dois prendre des bonbonnes, respirer dedans, enlever, explique l’auteur de mauvais ordre. Si jamais tu paniques, tu ne peux pas remonter parce que t’as le toit de la voiture et tu es à 3 mètres de profondeur. Donc tu dois demander qu’on te ramène de l’air». Mais pas d’inquiétude : Lomepal n’était pas seul. Une équipe de sécurité encadrait la réalisation de la séquence. Trois plongeurs derrière le van, et un à l’intérieur. «Les plongeurs de sécurité avaient plus peur que moi, précise-t-il tout de même. Ça me faisait encore plus peur. J’ai eu une belle crise d’angoisse dedans».

Le timing non plus n’était pas idéal. Alors que le chanteur voulait tourner ce plan bien plus tôt, il n’aura finalement lieu qu’à minuit, en tout dernier. «Je piquais du nez avant d’y aller, raconte Lomepal. C’était le plan que je redoutais le plus». Tellement qu’il n’a pas réussi à dormir pendant trois jours avant son tournage. «Quand t’as toute une équipe technique, que t’es aux bonbonnes d’oxygène, que tu dois être focus et bien jouer… Normalement, l’apnée, c’est tellement psychologique que je peux tenir 1 minute,  1 minute 30 en me forçant un peu. Là, dans ce truc là, quelques secondes, c’était déjà énorme. T’as la panique, ton cœur bat vite et tu consommes plus d’air». Finalement, le résultat en valait la peine, le clip faisant honneur à l’un des plus beaux morceaux de mauvais ordre, dont il a raconté la composition.

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