Orelsan imagine les pires fins pour sa carrière

Orelsan s’est confié sur les pires manières de conclure sa carrière, d’un poste de chroniqueur télé à une parodie de lui-même. 

Quelle serait la pire manière de conclure l’une des plus belles carrières du rap français ? Invité à spéculer sur ses pires déchéances lors d’un entretien pour Spotify, Orelsan a énuméré toutes les possibilités. Après avoir proposé l’idée de devenir «chroniqueur télé», il avoue : «Je ne me suis jamais trop posé la question, parce que je pense que je ne le ferais pas, donc ça ne me fait pas trop peur».

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Orelsan : «Il y a plein de chemins très sombres qu’on peut emprunter»

Il évoque également l’hypothèse de faire «des albums vraiment nuls parce que tu t’es mis dans des contrats vraiment pas possibles et que tu t’en fous». Ou alors, la possibilité d’entamer une «deuxième partie de carrière ultra-moralisatrice où tu fais de la politique». Orelsan pense encore qu’une fin de carrière terrible serait de devenir une parodie de lui-même, de son personnage nonchalant, un peu à la manière de son double dans Bloqués. Ou alors à l’inverse : se transformer en un Orelsan subversif, nerveux et méprisant en interview.

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«Il y a plein de chemins très sombres qu’on peut emprunter, que j’espère je ne ferais pas. Après, on ne sait jamais», sourit-il. Pour ce qui est de sa véritable fin de carrière, Orelsan espère quelque chose d’évidemment beaucoup plus élégant. «Je pense que quand tu es un artiste, tu as toujours le fantasme de partir au sommet et de ne pas te retourner. Il y a un côté cool là-dedans, donc j’ai mis ça dans le texte en me disant qu’à un moment il va falloir s’en aller avec classe». C’est d’ailleurs ce qu’il souhaitait partager dans sa fameuse phrase “Bientôt, vous allez tous m’oublier”.