Musique
À l’époque, Sofiane cherchait le numéro des autres rappeurs pour les froisser en studio
Lors d’un long entretien, Sofiane a raconté au micro de Konbini comment il s’est amusé à organiser des « matchs » de rap entre lui et d’autres rappeurs.
Sofiane a retracé toute sa carrière à l’occasion d’un long podcast avec Konbini. Des débuts dans le rap jusqu’à son entrée dans le monde du cinéma et du théâtre, Sofiane a touché à beaucoup de choses. Fidèle à lui-même, il a toujours transpiré le rap. Un art qu’il n’utilise pas uniquement comme un travail, mais aussi comme un exutoire. Voire même un sport. Très souvent Sofiane rappe non pas pour s’enregistrer et préparer un album, mais aussi pour vider ses pensées et pour se rappeler qu’il est encore au niveau.
On s’est posé pour un long entretien avec @Fianso . On parle de ses débuts dans le rap, jusqu’à ceux au théâtre et au cinéma. A écouter en podcast sur votre plateforme de podcast préférée : https://t.co/nuAGuItBen 🎧 pic.twitter.com/Bm7txvgRz9
— Konbini France (@KonbiniFr) November 30, 2021
Sofiane : «Les titres sortiront jamais, c’est entre toi et moi voilà»
Le rappeur du Blanc-Mesnil a raconté une anecdote révélatrice sur son esprit de compétition lors de l’entretien. «Je vais même te dire, fut un temps, j’étais tellement dans le côté compétitif que des fois, on se retrouvait avec un rappeur – il y a des gens qui vont se reconnaître là-dedans – et on se chauffait : « T’es chaud ? Vas-y, met une instru, quinze minutes, toi et moi, 16 mesures/16 mesures »» Le rappeur en sourit : «Les titres sortiront jamais : « C’est entre toi et moi voilà »».
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Sofiane allait même démarcher les rappeurs qu’ils ne connaissaient pas : il voulait simplement « combattre » avec eux, juste pour savoir si lui était au niveau. Il raconte : «Je me souviens que quand je trouvais un rappeur super fort, très souvent je trouvais son numéro et je lui envoyais un texto : « Toi, moi, une instru, un studio, t’es mort ! »». Si le temps a légèrement atténué ces pulsions compétitrices – Sofiane a désormais une puissante réputation parmi ses pairs -, le rappeur avoue quand même avoir toujours certaines envies de se jauger.
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«Des fois, il y a des mecs, je leur dis : « Faut qu’on se règle », sourit-il. « Il faut qu’on se règle dans un studio toi et moi ». C’est tellement bon esprit en vrai, ce n’est pas du tout agressif. C’est sain. Vraiment : « Viens on fait un truc, et ça ne sort jamais. Ça reste dans l’ordinateur. Je veux juste voir qui sort en lambeau du studio : toi ou moi ».» Après tout, le rap est un sport.
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