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Cet ancien membre de Daft Punk explique les raisons de la séparation du groupe

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Cet ancien membre de Daft Punk explique les raisons de la séparation du groupe
David Black

Thomas Bangalter, la moitié de l’ancien duo Daft Punk, s’est livré dans une interview pour la BBC sur l’histoire du groupe résolument mythique, de son début jusqu’à sa fin

Forts de leurs 28 ans de carrière et de quatre albums intemporels, les Daft Punk ont définitivement marqué toute une génération d’artistes et sont parvenus à conserver une aura particulière dans la musique, même deux ans après leur séparation. Si les deux faces du duo Guy-Man de Homem-Christo et Thomas Bangalter sont loin d’être inactifs, ils poursuivent désormais leur route en solo. On a notamment pu apercevoir Guy-Man de Homem-Christo en collaboration sur le projet Utopia de Travis Scott.

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Thomas Bangalter a lui effectué un véritable virage à 180 degrés vers la musique classique, en composant le projet symphonique Mythologies. Au cours d’un long entretien sur la BBC Radio 6 , ce dernier est revenu sur son parcours, de Homework à l’opéra, sur l’origine des fameux casques et sur les raisons qui ont poussé le duo à se séparer.

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Thomas Bangalter ne regrette pas la fin de Daft Punk

Lorsque le journaliste lui a demandé pourquoi l’histoire Daft Punk devait-elle prendre fin, Thomas Bangalter lui a répondu sereinement «Tout ce qu’on a fait correspond aux différents chapitres d’une histoire. Et une histoire par définition a un début, un milieu et une fin». Pour Thomas Bangalter, très attaché au cinéma, les Daft Punk étaient des personnages naviguant «entre la fiction et la réalité», entre le robot et l’humain.

Mais pour la paire de légendes, cette décision semblait inévitable comme il l’a expliqué : «On était très critiques de l’histoire du rock n’ roll et de tous ces groupes qui ont fini par s’éteindre ou à se déconnecter de leurs débuts et on ne pensait pas pouvoir y échapper non plus». Une fin naturelle donc, dont Bangalter a l’air de se satisfaire pleinement : «Quand on a commencé j’avais 18 ans et quand on a terminé Daft Punk j’en avais 46 donc c’était une partie significative de ma vie. Mais je suis heureux et soulagé de regarder en arrière et de me dire “ok ça va on s’est pas trop ratés”» a-t-il conclu.

Ce qui n’a en tout cas pas quitté Thomas Bangalter, c’est cette envie de véhiculer des histoires avec sa musique. A propos de son processus créatif lors de la composition de Mythologies il a d’ailleurs expliqué : «je voulais continuer de questionner mon rapport à la technologie». Une exploration qu’il a poursuivi tout au long de sa carrière : «le but principal avec Daft Punk était d’utiliser des machines et des synthés pour créer la connexion émotionnelle la plus humaine possible et ça a pris beaucoup de temps».

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