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Avec « Finito », Jul règle violemment ses comptes avec ses haters

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Jul explose un nouveau record après une année impressionnante

Lors d’une inhabituelle fresque de 8 minutes, Jul s’est adressé à ses détracteurs dans une outro pur rap. Parlons-en. 

Pour Jul, et malgré une discographie de plusieurs centaines de morceaux, l’exercice est rarissime. Se projetant sur un long tableau de 8 minutes, l’artiste marseillais a envoyé une grosse prestation rap sans auto-tune, introduit par un monologue face au micro. La cible : ses détracteurs. Ceux qui le critiquent, le conspuent. Ceux qui disent de lui qu’il est “finito ». Une expression récurrente sur Twitter, devenu un running-gag pour qualifier un artiste avec une carrière présumée terminée.

Pour conclure son album Demain ça ira, l’artiste s’est ainsi lancé dans ce long titre. Les deux premières minutes déploient une tirade de l’artiste s’adressant explicitement à ses détracteurs. «Je fais ce que je veux, quand je veux, où je veux, assume le rappeur marseillais. Et je fais ce que j’aime, et c’est avec ça que j’ai réussi. Celui qui n’est pas content c’est pareil. C’est les chiffres qui parlent on t’a dit. Les chiffres : plus de 4 millions d’albums vendus en cinq ans. Dieu merci, et merci la team Jul».

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Jul loin d’être « Finito »

Ensuite, il se lance dans un couplet unique. À mi-chemin entre l’introspection et l’assemblage de punchlines. Une puissante interprétation, nerveuse et sincère, dans laquelle il souhaite une énième fois confirmer son statut décrié au sein de la scène rap. L’intérêt du morceau est d’autant plus intéressant qu’il se positionne à un moment clé de la carrière de Jul, alors qu’il semble, via le prisme marseillais, revivre une nouvelle période prospère. En 2020, il avait été l’un des grands hommes de l’année, enchaînant deux albums à succès et la prestigieuse compilation 13’organisé.

Désormais, ses 4 millions d’albums parlent pour lui, il est vrai. Et même si Jul a tendance à survoler les critiques dont il fait l’objet, « Finito » montre qu’il y accorde une certaine importance. D’autant plus qu’il a déjà quelques fois, lors de sa carrière, abordé l’exercice de manière similaire. On pourrait citer, en outre, l’introduction de C’est pas des lol, où le morceau « 6.35 » suivait le même schéma. De manière un peu moins virulente, certes.

Alors qu’il approche de sa première décennie complète au sein du rap français, Jul, et malgré l’humilité qu’on lui connaît, se plaît quand même à féliciter une carrière qui marquera longuement le paysage. Et surtout, à sourire au nez de ceux qui le critiquent. La meilleure de ses réponses se trouve une nouvelle fois dans le morceau : «Au pire, mange-moi le poireau». Cette phrase culte qu’il avait sortie à un twittos en 2017 et qui résume fidèlement sa philosophie.

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