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Musique

SCH : « Le retour réussi d’Orelsan m’a beaucoup rassuré »

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SCH

Quelques mois après la sortie de JVLIVS, SCH s’est livré sur la place prédominante que prend le rap dans l’industrie musicale. Ou encore sur le retour réussi d’Orelsan après une longue pause.

Dès les premières minutes de son interview pour Aloha News, le rappeur confie « la surconsommation du rap fait qu’on a plutôt tendance à vouloir sortir des sons plus légers, moi je ne suis pas trop dans cette optique là ». Ce que SCH reproche donc d’emblée à cette prépondérance du rap, c’est que les artistes semblent prendre beaucoup moins de risques qu’avant, notamment pour satisfaire le public plus large qu’ils parviennent à toucher. En revanche, si SCH ne veut pas fonctionner de cette façon, il demeure bien conscient que l’absence prolongée de certains artistes est très dangereuse et qu’elle pourrait leur faire tout perdre.

« Quand on revient quelques années plus tard, l’erreur peut être fatale »

Quand bien même ce dernier reconnaît que certaines absences permettent d’entretenir une notoriété, comme celle d’Orelsan qu’il mentionne avec beaucoup de facilité : il admet qu’il a été inquiet avec son retour à lui, car il sait bien qu’après des mois d’inactivité, il ne faut pas « se tromper de formule ». Et ce sont justement les trois années de silence radio d’Orelsan qui ont permis à l’artiste « d’être rassuré » comme il le dit, car le retour du rappeur Caennais a été très bien reçu. Selon SCH, il s’agit donc de faire un retour sans faute et réfléchi, si on vient à s’absenter pendant longtemps.

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Il poursuit en racontant : « quand je parcours la toile, je vois que certains morceaux ne sont pas assez pensés, qu’ils possèdent des carences en flow et en texte que moi je ne tolérerais pas ». Ainsi, pour SCH, vouloir sortir des projets rapidement pour faire plaisir aux fans n’est pas un procédé à renier, mais de son côté, le rappeur préfère prendre son temps et ne pas sortir des morceaux qu’il serait incapable d’assumer sur le long-terme. Et il finit d’ailleurs par confirmer cette hypothèse : « je suis très attaché aux textes, beaucoup plus qu’à la forme, et si j’avais eu un titre léger en tête, je ne l’aurais pas sorti. »

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