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Diabi raconte comment il s’est lancé dans la production : «C’était tellement laborieux !»

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Diabi raconte comment il s'est lancé dans la production

Invité sur Grünt en direct du Festival Longueur d’Ondes à Brest, Diabi revient sur ses débuts dans la production.

Le public lui doit les deux derniers albums de Nekfeu, certaines tracks d’UMLA, de Vald, Sneazzy, Di-meh… Diabi se positionne désormais comme une référence dans la production de rap francophone. Grünt l’a interviewé, et l’artiste est revenu sur ses débuts dans ce monde.

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Diabi : «La première fois que j’ai fait une instru, j’ai kiffé»

«Il y a eu un avant. Avant, j’avais des potes à moi qui rappaient, et ils m’avaient incité à rapper aussi. J’ai commencé, et c’était tellement laborieux ! C’était horrible. J’étais très très nul, genre vraiment nul.» Malgré ses capacités contestable en termes de kickage, Diabi persévère. À défaut de trouver des intrus, il décide d’essayer lui même. «Il y a un gars qui m’a montré en 10 minutes comment faire une instru. Tu prends ce logiciel, tu mets 2-3 batteries, tu prends une boucle que t’aimes bien, t’isoles… Et la première que j’ai faite, j’ai kiffé.»

C’est une révélation. Si le producteur tente de rapper sur ce qu’il a créé, le rap n’est toujours pas son truc. Alors le jeune Diabi continue à travailler avec avidité ses intrus, à découvrir toutes les particularités et la technicité de sa nouvelle passion.

Sa belle collaboration avec Georgio

Un peu plus tard, le futur collaborateur de Nekfeu rencontre Georgio sur Facebook. «C’était avant qu’il pète dans le rap. Il ajoutait 15 000 personnes et leur demandait d’écouter sa musique. Je lui ai dit : je partage un de tes sons, et tu partages une de mes instrus en échange.» Georgio partage comme promis le travail de Diabi, avant de lui envoyer un message à 3h du matin : «J’ai écouté et c’est trop chaud ton instru, du coup j’ai rappé dessus.»

C’est le début d’une longue et belle collaboration entre les deux artistes. À cette époque en école d’ingénieur son, le producteur quitte sa chambre, Soundcloud et son peu de likes sur Facebook. «C’est comme ça que ça a commencé. On a fait tout un projet et j’ai commencé à rencontrer beaucoup de monde. J’ai rencontré Doums, Népal, la 75ème session directement.»

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Rapidement, Diabi collabore avec les artistes en début de carrière. Il quitte l’école pour suivre Georgio en tournée. Les deux hommes construisent de nouveaux projets ensemble, en plus d’une grande amitié.

Aujourd’hui, Diabi est une des têtes d’affiche du documentaire Les Étoiles Vagabondes, racontant la conception de l’album éponyme de Nekfeu. Fort de ses collaborations avec Népal sur « Sundance » ou « En face », avec PLK sur « Waow » ou encore avec Gambi sur « PUFF PUFF PUFF », le public n’a pas fini d’entendre parler de Diabi.

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