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Musique

Dinos et Matthias Delabarre prouvent que les clips au « N’tiekar » ont encore de beaux jours

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Dinos et Matthias Delabarre prouvent que les clips aux "N'tiekar" ont encore de beaux jours

En noir et blanc, quelques pincées de orange et des idées pleins la tête, Dinos et Matthias Delabarre ont imposé un nouveau souffle aux clips au « N’tiekar ». Sublime.

Sur ses six derniers clips, Dinos a opté pour le noir et blanc à quatre reprises. C’est dire si l’artiste a trouvé en l’absence de couleurs le relief profond de son expression. Avec, à la réalisation, Matthias Delabarre, déjà derrière la caméra pour « Oskur », Dinos s’est émancipé du « N’tiekar », comme il s’est émancipé des codes poussiéreux des clips en bas des tours.

Dinos : «Et si je meurs, c’est la vie»

Porté par des plans en drone géniaux, brusques et envolés, le visuel traverse le 9.3 pour coller avec précision à l’esthétique de Taciturne, dernier opus de Dinos. On y retrouve quelques rares teintes d’orange, qui entourent l’artwork de l’album, venant relever la mélancolie du titre. Le montage des plans répond au rythme du morceau, doux sur le refrain, plus énergique lors des couplets. Dinos a également ramené Maes et Da Uzi pour renforcer la street-cred et l’empreinte Seine-Saint-Denis de son morceau.

Plusieurs plans méritent une attention toute particulière. Dinos et son pull orange, transportés sur une civière par quatre personnes, encapuchonnées d’un hoodie noir, baskets aux pieds. «Et si je meurs, c’est la vie. Je n’s’rai qu’un cercueil de plus pour le cimetière local». Mention spéciale également au plan de haut où, Dinos, toujours en orange, s’entoure de parapluies noirs. Bref, de l’idée, de l’originalité, pour un clip définitivement beau.

Dans le reste de l’actualité, à la une du prochain Trax Magazine, Jul a reçu les louanges de la scène électro, en plus d’un génial portrait, humain et touchant. 

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