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Eleven All-Stars : un joueur français évoque les messages haineux et menaces de mort après le match

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Joueur majeur de l’équipe de France au Eleven All-Stars, Yannou a avoué qu’il avait reçu des centaines de messages haineux après la rencontre. 

L’ambiance électrique au-dessus du stade Jean-Bouin ce samedi soir le laissait présager : la rivalité entre communautés Twitch française et espagnole a pris une nouvelle ampleur. Et si les streameurs “bleus” l’ont emporté 2 buts à 0 contre leurs confrères ibériques, la soif de victoire des deux formations a résonné sur les réseaux sociaux. Yannou, élu homme du match après sa performance XXL en défense, a avoué sur le plateau de Popcorn qu’il avait essuyé de nombreux messages haineux après le match.

Yannou : «Je me suis tué comme si c’était la finale de la Ligue des Champions»

«J’ai reçu, sans mentir sur les chiffres, plus de 600 ou 700 messages, explique-t-il. Je ne vais pas citer mais : insultes, racisme, menaces de mort, menaces de blessures. Moi, honnêtement, ça ne me touche pas, je m’en fous. Mais si ça tombait sur quelqu’un d’autre, c’est chaud. Moi, je m’en amuse». Une vague de haine qui marque le mauvais côté de cette nouvelle rivalité entre créateurs espagnols et français, qui a émergé plus ou moins depuis la Pixel War. Les différents participants au Eleven All-Stars s’inquiètent d’ailleurs de la sécurité sur un éventuel match retour en Espagne.

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En attendant, Yannou a apparemment traumatisé les Espagnols, à tel point que Dj Mariio ait tweeté après l’égalisation de la France contre l’Australie ce mardi. Mais le joueur en ressort lessivé. «C’est plus fatiguant mentalement que physiquement, avoue-t-il à propos du match. Parce que là, il y a de l’intensité, mais pour moi qui ai l’habitude de faire du foot le dimanche, ce n’est pas l’intensité qui m’a dérangé. Mais mentalement, j’étais trop fatigué, parce que je me suis tué comme si c’était la finale de la Ligue des Champions. Parce que je regardais tous les déplacements, sur mon côté il y avait Inox qui était dans la danse et tout ça, donc il ne prenait pas trop son ailier. Je regardais l’ailier, l’attaquant : mentalement, j’étais trop fatigué».

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