Fabrice Éboué sur le tournage de “Case Départ” : «Ce sont les plus beaux mois de ma vie»

Interviewé par Interlude&Chill, Fabrice Éboué est revenu sur le tournage du culte Case Départ, un moment plus que marquant pour lui.

À l’occasion de son nouveau spectacle, Fabrice Éboué a retracé sa carrière dans notre format Face à lui-même. De ses débuts, au Jamel Comedy Club, en passant par Fatal, jusqu’à son spectacle “Adieu hier”, l’humoriste s’est livré avec sincérité. Fabrice Éboué est également revenu sur le tournage de Case Départ aux côtés de son acolyte Thomas Ngijol. Confronté à un extrait du film devenu culte, qu’il n’a jamais revisionné depuis sa sortie en 2011, le comédien s’est ému : «Quand je revois ça, je vois le film d’un des plus beaux moments de ma vie».

«On tourne pendant 8 semaines à Cuba, raconte Fabrice Éboué. C’est assez incroyable comme tournage pour nous. C’est toute la naïveté de Thomas et moi. On est super potes, on traîne tout le temps ensemble et on vit cette aventure incroyable». Le soir, après avoir tourné leurs scènes, les deux humoristes plongent dans la mer des Caraïbes. Un train de vie «magique», s’exalte Fabrice Éboué. «Alors évidemment, il y a beaucoup de misère. Mais nous, pendant 2 mois, on ne travaille pas. On kiffe, on rit toute la journée dans un paysage idyllique au bord de la mer».

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Fabrice Éboué : «On est deux gamins en colo»

Mais au-delà du splendide tableau qui les entoure, notre invité se rappelle surtout des rencontres faites sur le tournage. «On fait des rencontres humaines formidables. Très honnêtement, d’un point de vue humain et professionnel, ce sont les deux plus beaux mois de ma vie, confie Fabrice Éboué. Et même Lionel Steketee ou Marc Vade, respectivement le troisième réalisateur et le directeur de production qui a des centaines de films dans les pattes, ils disent qu’ils n’ont jamais vécu ça de leur vie».

Une expérience qu’ils tentent de reproduire lors de la réalisation du Crocodile du Botswanga, dont les deux apprentis de Jamel partagent encore une fois l’affiche. Mais sans succès. «On retourne le faire à Cuba, mais ça ne marche pas pareil. Ce n’est plus la même candeur, le même naturel, réfléchit Fabrice Éboué. Case Départ, c’est toute la naïveté de deux mecs qui ont eu de la chance. Ils rencontrent Jamel, leurs spectacles commencent à exister, on leur propose des films. On arrive dans cet endroit et on n’est pas sérieux une seconde. On est deux gamins en colo, et on s’éclate. Je crois que le succès du film vient de là, aussi. Ce que je revois, c’est un film de vacances pour moi» conclut-il.

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