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Musique

Freeze Corleone fait de nouveau polémique… avec de fausses punchlines

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freeze corleone
© Noémie Lienou

Certaines phrases du nouveau projet de Freeze Corleone provoquent de nouvelles polémiques, sauf qu’elles ne proviennent pas toutes de ses paroles. 

Freeze Corleone a publié son nouveau projet ADC dernièrement. Habitué au vacarme médiatique, et régulièrement épinglé pour ses paroles accusées d’antisémitisme, l’artiste ne s’est une nouvelle fois pas privé de cibler de nouvelles personnalités. L’une d’entre elles a d’ailleurs fait beaucoup parler, puisqu’il martèle dans le refrain de “Tse Chi Lop” : «PDM pour Pierre Palmade, si possible avec des techniques qui viennent d’Allemagne». 

Sportifs, musiciens, historiens, criminels : plusieurs centaines de noms se chevauchent dans les nouveaux textes du rappeur. Et ces références ont donné une idée aux fans : imaginer de nouvelles paroles de Freeze Corleone sur X (anciennement Twitter). En outre, ils ont ainsi inventé plusieurs centaines de nouvelles punchlines en s’inspirant de sa verve provocatrice, souvent crue.

Freeze Corleone : bad buzz et fake news

Et parmi ces punchlines fictives qui ont inondé les réseaux sociaux, certaines d’entre elles ont piégé des médias d’actualité, déclenchant des polémiques bien concrètes. Par exemple, une phrase est revenue dans plusieurs journaux en ligne, comme Sports.fr ou PurePeople : «Laure encore une sale blanche à qui je ferais du sale boulleau». Une référence à l’ancienne joueuse et journaliste sportive Laure Boulleau attribuée à Freeze Corleone, que l’artiste n’a en fait jamais rappé.

Le compte X Toronto Raptors France a lui-aussi piégé les internautes avec une phrase sur un athlète : «Elle a un gros cul comme Kyle Lowry». La punchline a fait le tour des réseaux sociaux, reprise également par certains médias, tandis qu’elle ne figure pas non plus dans le nouveau projet du rappeur. Certaines autres paroles, traitant de sujets de société comme l’abaya, sont aussi devenues virales, sans toutefois appartenir à Freeze Corleone.

Ces bad buzz, issus de fake news, témoignent d’un personnage clivant, habitué aux propos chocs, et naviguant au milieu des polémiques depuis la sortie de son projet LMF en 2020. Sa néo-popularité avait attiré l’attention de la Licra, qui l’a d’ailleurs menacé d’une action en justice après la sortie de son single “Shavkat”. L’artiste a évoqué indirectement ces accusations dans son nouveau projet en relayant plusieurs extraits tirés de plateaux télévisés.

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