Suivez-nous

Musique

Jay-Z explique pourquoi il ne fait jamais payer ses featurings

Publié

le

jay-z
© Dior

Jay-Z s’est exprimé lors d’un entretien avec Kevin Hart sur ses collaborations, précisant qu’il ne fonctionnait pas selon un prix, mais par relation. 

Le marché des collaborations dans le monde du rap est un secteur obscur, en manque de transparence. Mais probablement un peu moins aux États-Unis, où les rappeurs se vantent régulièrement de la somme qu’il faut débourser pour s’adjuger un de leur couplet. Ce n’est toutefois pas le cas de Jay-Z, qui a confié dans l’émission Hart to Heart, présentée par Kevin Hart, qu’il ne choisissait pas ses featurings selon le prix que son interlocuteur était prêt à mettre : «Je ne fais jamais payer».

Publicité

Aussi : Eminem : retournée, la cover de « Curtain Call 2 » cache des messages… absurdes

Jay-Z : «J’essaie d’être franc»

En fait, Jay-Z privilégie surtout deux autres facteurs. «Surtout les relations, explique-t-il. En fait, ça a toujours été surtout les relations. Parfois, c’est le talent». Il s’accorde cependant sur un élément clé : «Presque toutes les chansons sur lesquelles je suis, on m’a demandé d’y être, explique-t-il. Je ne demande pas aux gens d’être sur leurs chansons». Même si on imagine que la donne est différente lorsque cela concerne ses propres projets.

Jay-Z reconnaît malgré tout qu’il y a «beaucoup plus de non que de oui». «J’essaie d’être franc, poursuit-il. Parfois, ça passe à travers les mailles du filet. Parfois, je veux le faire, et ma vie est à un certain endroit, et je déménage et je ne peux pas le faire. Mais j’essaie généralement d’être franc avec les gens». Le feeling et le calendrier passent ainsi bien au-delà du budget attribué, confie le rappeur américain.

Ce n’est toutefois pas les mêmes conditions pour tous les artistes. De nombreux rappeurs se sont exprimés sur les sommes qu’ils réclament pour avoir un couplet, et les prix sont mirobolants. 100.000$ pour Lil Baby, 200.000$ pour DaBaby ou encore 500.000$ pour Nicki Minaj : le business des collaborations est particulièrement fructueux sur le marché américain.

Aussi : Tyler, The Creator parle du rap francophone : «Tout le monde est inspiré par ça»

Commentaires

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *