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Musique

Jonathan Cohen raconte l’histoire absurde de F*cking Fred avec Orelsan

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jonathan cohen orelsan

Jonathan Cohen est revenu sur la création de son alter-ego F*cking Fred, qu’il a imaginé lors de la tournée de son compère Orelsan. 

Sans trop faire exprès, il est devenu une improbable légende. F*cking Fred, c’est un artiste pas comme les autres, à l’ambition artistique, disons… fantaisiste. En 2019, alors qu’il entame la fin de sa tournée dédiée à la réédition de La fête est finie, Orelsan invite plusieurs personnalités à le suivre au cours de certaines dates. Parmi elles, Jonathan Cohen, qui va se prendre au jeu et imaginer un personnage farfelu qui finira par monter sur scène devant 20.000 personnes. En frôlant le ridicule. Racontant cette création absurde pour Konbini, Jonathan Cohen avoue que l’idée lui trottait dans la tête avant même que le rappeur ne le contacte.

Jonathan Cohen : «La bêtise, c’est de l’avoir composé une heure avant»

«J’avais l’idée de la chanson qui traînait déjà dans ma tête, ça me faisait gol-ri, s’amuse-t-il. Je disais ça à mes potes : « Ça me ferait gol-ri qu’une chanson s’appelle « S*ce ma b*te » »». Orelsan, qui a raconté sur scène la punchline absurde de Gringe, finit par l’appeler pour sa tournée, mais les deux compères n’ont alors aucune idée de ce qu’ils vont produire. Il avoue d’ailleurs que toute la vidéo publiée sur YouTube n’est qu’une immense improvisation : «Les idées venaient sur le moment. Lui-même il me dit : « Ça peut être gol-ri que tu me proposes des trucs, et à chaque fois moi je dis que c’est de la m*rde »».

Finalement, accompagné par Phazz et Orelsan, Jonathan Cohen, qui a aussi raconté l’histoire du WEEEU WEEEU, va concevoir une musique et une certaine esthétique pour l’accompagner. «La bêtise, c’est de l’avoir composé une heure avant, et de l’avoir chanté dix minutes après sur scène, se souvient-il. Donc effectivement j’ai oublié toutes les paroles instantanément». De quoi donner une séquence mémorable, dans le bon comme dans le mauvais sens du terme, avec un artiste inconnu et pas au point, squattant la scène d’Orelsan devant 20.000 personnes. Et aussi : Jonathan Cohen parle de sa série “Le flambeau” : «Je ne suis plus le personnage principal»

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