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Laylow : «Quand j’écris, je ne suis pas un punchlineur»

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Pour SoFilm, Laylow est revenu sur son processus créatif pour L’Étrange Histoire De Mr. Anderson, poussé à l’extrême.

Cette semaine, Laylow a finalement obtenu son premier disque de platine avec L’Étrange Histoire De Mr. Anderson. Une récompense significative pour un artiste qui a toujours su croire en sa vision et ses principes. Très influencé par le cinéma, Laylow en a fait une caractéristique principale de sa musique, ses albums racontant des histoires et immergeant l’auditeur dans un univers unique.

Et sur LEHDMA, c’est en usant et abusant d’interludes auditives que l’artiste a réussi son tour de force. Discussions, bruitages, ambiances, tant de détails qui créent de véritables scènes de films. Pour SoFilm et Brice Bossavie, Laylow est revenu sur son processus créatif, largement influencé par le cinéma : «Quand j’écris, je ne suis pas un punchlineur», explique t’il notamment. «J’essaye d’avoir ce que j’appelle un stylo-caméra, une phrase ou une rime qui pose une scène, comme si c’était un beau plan dans un film».

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Laylow : «Je me suis vraiment enregistré dans ma salle de bains en train de pisser»

Ainsi, dans LEHDMA les interludes font partie intégrante des morceaux. Et pour garder une certaine authenticité, Laylow n’hésite pas à pousser à l’extrême leurs créations. Il explique : « Dans mon dernier album entre mon morceau avec Damso et celui avec Hamza on m’entend par exemple pisser aux toilettes dans l’histoire pour ensuite parler avec mon double créatif qui apparaît d’un coup. Et je me suis vraiment enregistré dans ma salle de bains en train de pisser, de loin, puis en train de me laver les mains ! » Une façon de plonger entièrement l’auditeur dans l’action.

Cette idée de dualité quasi schizophrénique entre Jey et Mr. Anderson, développée de morceau en morceau, il la tire de Fight Club : «C’est un temps faible de l’album mais j’étais inspiré par des scènes de Fight Club quand Tyler Durden arrive à côté du gars, à n’importe quel moment». Un rapport au cinéma ayant fait de Laylow le meilleur réalisateur du rap français. Une couronne en platine obtenue grâce à L’Étrange Histoire De Mr. Anderson.

Dans le reste de l’actualité, La Cigale remplie en 24 heures, Ziak voit encore plus grand.

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