Musique
Laylow : on vous raconte l’histoire du sample dans « IVERSON »
« IVERSON », pièce marquante de LEHDMA, rend hommage au basketteur du même nom. Laylow y a même samplé une de ses actions les plus légendaires.
Il y a un peu plus d’un an, Laylow dévoilait en grande pompes son deuxième album studio. Revêtant des ambitions narratives toujours aussi importantes, L’étrange Histoire de Mr. Anderson jouissait aussi d’un casting dantesque. Mais au milieu des collaborations géniales, c’est un morceau solo de Laylow qui attirait toute notre attention dès les premières minutes de l’album. Troisième piste de cet opus, « IVERSON » en est certainement l’une des meilleures, renfermant en son sein un hommage à l’un des basketteurs les plus iconiques de sa génération.
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Un sample bien senti
Au delà du titre du morceau, et d’une line de Laylow nous rappelant au bon souvenir d’Allen Iverson – «Obligé d’rester agressif, Iverson avec les tresses, j’me roule une fusée dans ma détresse» – c’est surtout le sample entre 1:06 et 1:16 qui capture toute l’aura du basketteur. Comme l’a relevé TrashTalk, cet extrait reprend les commentaires de Marc Zumoff devant l’une des actions les plus iconiques de l’histoire de la NBA.
Face à son défenseur, Allen Iverson s’élance. Changement de direction entre les jambes et son adversaire direct est à terre. Mais le meneur n’en a pas assez et enchaîne alors sur un deuxième changement de direction, renvoyant son défenseur au sol une seconde fois.
Pour l’anecdote : dans le morceau « IVERSON » du dernier album de @JeyLaylow, entre 1:06 et 1:16 la prod reprend les commentaires de Marc Zumoff lors du fameux double-crossover d’Iverson sur Antonio Daniels, move iconique dans l’histoire de la NBA.pic.twitter.com/PFICk9lwKM
— TrashTalk (@TrashTalk_fr) July 16, 2021
Un tel move aujourd’hui aurait sans aucun doute fait exploser les réseaux sociaux. Avant-gardiste dans son approche du jeu, Allen Iverson partage ça avec Laylow. Ainsi qu’un sens du spectacle et une position d’outsider lui ayant longtemps collé à la peau. Si Laylow a réussi à s’en émanciper, on ne peut pas en dire autant d’Iverson, restant encore aujourd’hui, l’un des meilleurs joueurs de l’histoire n’ayant jamais été champion. Et ça valait bien un tel hommage.
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