Lomepal : « Le fait de se travestir et de rapper, c’est ça la métaphore »

Dans une interview donnée à Nice-Matin, Lomepal a évoqué plusieurs sujets dont la misogynie et sa passion pour le skate. 

Près d’un an après la sortie de Flip, tous les secrets de l’opus ne semblent pas avoir été délivrés par Lomepal. Pour Nice-Matin, l’artiste s’est confié sur la pochette emblématique de son album, où il apparaît, regard dans le vide, déguisé en femme. Complexe, la pochette cherche à comprendre le paradoxe entre l’homme fragile, travesti et les propos parfois tendancieux du jeune homme.

« La pochette traduit bien l’album, c’est un truc un peu fragile du mec qui cherche son identité. Le fait de se travestir et de rapper c’est ça la métaphore. Il y’a des sons où je suis misogyne mais je ne le suis pas du tout en vrai. C’est juste parce que c’est le reflet de notre société. Ce n’est pas forcément rabaissant ou machiste. »

« On va faire du skate toute la journée et après je monte sur scène. »

Flip est un mélange de styles différents avec des sons tout autant chantés que rappés où il livre son quotidien de jeune rappeur-skateur. Considéré comme LA révélation rap de l’année, Antoine de son vrai prénom, ne dément pas le fait de vouloir être perçu comme un artiste et non attribué à la case rap uniquement. Lorsque Nice-Matin le questionne sur son style musical, il répond :

« Je dirai que j’ai mélangé la culture du skate avec celle du rock, un peu de chansons française, de mes influences rap… »

En effet, Lomepal avant d’être un artiste accompli est avant tout un skateur passionné. C’est cette première culture qui l’a bordée et occupe une place (au moins) aussi grosse que son art dans sa vie quotidienne. D’ailleurs, personne ne résume aussi bien sa vie que lui.

« On va faire du skate toute la journée et après je monte sur scène. »

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