Musique
Le soir où Orelsan a dû faire un choix entre écrire « Épilogue » et voir Lorenzo
Orelsan a décidément vécu de drôles d’aventures à Fontenay-le-Comte. Entre sa rencontre avec Lorenzo et le véritable challenge de la création du morceau « Épilogue », réalisé en deux nuits seulement, le rappeur ne s’est pas laissé une seconde de répit.
C’est pour le podcast « Tracké » sur Deezer que l’artiste est revenu sur la création du titre « Épilogue ». Alors qu’il venait de performer le soir lors du festival « Les Nuits Courtes » à Fontenay-le-Comte, Orelsan décide de rajouter un morceau à sa réédition, qu’il juge incomplète. Il prend la décision radicale de s’enfermer dans sa chambre d’hôtel pour deux nuits intenses d’écriture.
A l’issu de la première nuit, le rappeur propose une première version de la chanson à son équipe. Cette dernière juge « pas ouf » le premier jet. Déterminé, il s’enferme une seconde nuit dans sa chambre. Alors qu’il écrit depuis des heures, il reçoit un SMS de Lorenzo.
« J’étais à l’hôtel de Fontenay-le-Comte, Lorenzo et Columbine jouaient au festival. Je reçois un message à 3h du mat’ alors que je suis en train d’écrire. C’était Lorenzo. Il me dit ‘il y a une rumeur comme quoi t’es à l’hôtel ?’. Je lui demande ‘t’es dans quelle chambre ?’. Et en fait il dormait dans la chambre juste en face de moi. Il vient dans ma chambre et il voit vraiment que c’est un mec en fin de life, y avait des clopes partout, 54 cafés. Il me dit ‘mais qu’est-ce que tu fais ?’, j’étais en savant fou total. Il m’a dit ‘T’sais quoi je vais me coucher, je vois que t’es dans un truc compliqué' ».
L’épilogue des aventures dantesques d’Orelsan
Et là est toute l’imprévisibilité d’Orelsan. Alors qu’il devait rendre son album dans quelques heures, le rappeur a décidé d’ajouter un ultime morceau, celui qui conclurait et résumerait La fête est finie et son Epilogue. Déterminé à boucler cette chanson, et ce malgré la réticence de sa team inquiète pour des raisons de timing, l’artiste a annulé dîners de familles et soirées entre amis pour s’isoler.
Aujourd’hui on sait que cette réclusion s’est avéré être un choix payant, puisqu’après trois jours de galère, Orelsan est (enfin) parvenu à créer l’épilogue qu’on connaît. Il a au final bouclé la chanson sept heures seulement avant de rendre l’album à son label.