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Musique

« Waah, comment il l’a dérouillé » : les cinq moments improbables du procès Kaaris/Booba

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Booba Kaaris

Malgré un procès qui visait à tracer le destin de deux grands rappeurs français, des moments aussi improbables qu’hilarants ont orné le tribunal, dans la journée de jeudi. De quoi en tirer, facilement, un top cinq. 

Malgré la solennité du tribunal, tout ne s’est pas déroulé comme prévu, à Créteil, pour le procès opposant Kaaris et Booba. Quelques semaines plus tôt, les deux artistes s’affrontaient dans une bagarre générale, entourée de quelques proches, à l’aéroport d’Orly. Après un passage en prison et une déferlante médiatique insupportable, les meilleurs ennemis se sont retrouvés, face à face, au tribunal, pour sceller leur peine. Sauf que, derrière les enjeux évidemment importants du procès, se sont cachés des moments aussi hilarants que déconcertants. Une liste non exhaustive de ce florilège d’anecdotes.

Gato Da Bato et la traduction

Acolyte de Booba depuis de longues années, les fans de rap sauront reconnaître évidemment un rappeur créole, au mieux capable de références anglaises. Pourtant, Gato da Bato s’est rendu assez sereinement à la barre, en affirmant très tôt qu’il ne parlait qu’anglais et créole. Séance suspendue dans la foulée, en attente d’un interprète capable de traduire. Pourtant, selon les quelques personnes présentes dans la salle, Gato da Bato n’a pas vraiment de mal pour répondre « oui » ou « non » aux questions de la présidente. Un greffier se mue dans la foulée sous la cape de l’interprète mais lâche vite l’affaire, s’avouant incompétent. Deux heures s’écoulent avant qu’une traductrice professionnelle ne prenne le relais.

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Un technicien balance du Booba à fond

Court mais intense moment de gêne : un technicien visiblement peu à l’aise a assourdit la salle à coup d’un morceau de Booba. Si l’extrait n’a duré qu’une « demi-seconde » selon quelques personnes présentes au procès, cela a suffit à faire exploser de rire la salle. Moment complètement impromptu, et surtout, absolument anachronique.

Un dessin animé comme acte de préméditation ?

Quelques semaines avant la « bataille » d’Orly, Booba dévoilait le visuel de « Gotham », son dernier clip en date. Dans celui-ci, il terrasse, sous les traits d’un dessin animé ses éternels rivaux, Kaaris, Rohff et La Fouine. « C’est un dessin animé », répond simplement Booba. Car si le clip est sorti quelques mois plus tôt, le tribunal aurait suggéré (de manière plutôt superflu, mais quand même), qu’il puisse s’agir d’un acte de préméditation. « Je tue tout le monde du début à la fin dans la vidéo », conclue le Duc. Oui, et c’est peut-être justement ça le problème.

Un public chaud bouillant

Derrière les artistes comparaissaient également une flopée de proches. Lesquels n’ont pas forcément manqué à l’appel quand il a fallu mettre une ambiance improbable dans le tribunal. Certaines réflexions, relevées par France Info, relève de l’incohérence la plus totale. La palme revient à une femme balançant « Waah, comment il l’a dérouillé » lorsqu’étaient affichées les images du premier coup de Booba. Certains ont regretté que les vidéosurveillances avancent si lentement. « Mais laisse tourner les vidéos, frère ! » s’énerve un proche de Kaaris. Des « MDR » ont également été balancés, tandis que certains se sont purement et simplement endormis sur la banquette pendant les débats. Très forts.

« Libérez le Duc ! »

Devant le Tribunal de grande instance de Créteil, quelques supporters se sont glissés parmi le florilège de journalistes et l’entourage des deux artistes. Au premier plan, immanquable, une jeune femme secoue tel un footeux ultra un tee-shirt jaune fluo où est inscrit « Libérez le Duc ! ». Une photo de Booba orne également la maille.

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Bref, cette ultime scène vient refermer, jusqu’au 6 octobre, les (très) nombreuses scènes improbables qui fleurissent autour de cette affaire qui, quoique l’on puisse conclure, n’a vraisemblablement rien de drôle.

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