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Musique

Black Album, 1 million d’euros: les coulisses du diss entre Nekfeu et Y&W

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L’auteur de Cyborg traîne toujours ses différends avec son ancien label et pourrait être amené à payer une sacrée somme.

Dans une étude souhaitant éclaircir la situation entre Nekfeu et le label Yonea & Willy, BFM TV a mis le doigt sur plusieurs procédures judiciaires qui pourraient déboucher de la mésentente. Dans l’œil du cyclone: plusieurs chansons du Fennec enregistrées il y a désormais 6 ans, en 2011, alors que le rappeur oeuvre toujours sous Y&W. Après plusieurs différends toujours inconnu, il claque la porte du studio et met en place son propre label : Seine Zoo.

Lequel dévoile quelques années plus tard plusieurs des morceaux enregistrés à l’époque, sans l’autorisation de Y&W. Ces derniers montent alors au créneau et réclament un joli paquet de pognons à Nekfeu pour « contrefaçon, concurrence déloyale, parasitisme, préjudice d’image et de réputation ». La justice donnera finalement raison au label de Guizmo avec à la clé 22 000€.

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Le Black Album et sa publication

Porté par cette victoire judiciaire, Y&W annonce dans la foulée la sortie d’un projet sur son label, le Black Album qui comprend une dizaine morceaux inédits de Nekfeu. Lequel, évidemment d’un tout autre avis, saisis la justice précisant qu’il est l’auteur et l’interprète de ces chansons. Sauf que l’histoire est compliquée, comme l’explique BFM TV: en 2011, le MC parisien a signé un contrat de 5 000€ avec le label Y&W. Un contrat résilié quelques mois seulement après mais durant lequel l’artiste a enregistré les morceaux en question.

Bref, passons les complexes détails judiciaires pour en venir aux faits: Nekfeu a le droit de renier le contrat signé mais dans ce cas-là, il devra débourser une sacrée somme au label. Toujours selon le site d’actualité, celle-ci avoisinerait le million d’euros. La procédure utilisée par Nekfeu s’appelle le droit de divulgation et c’est la première fois, en France, qu’il est utilisé dans le domaine de la musique.

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