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Musique

Nouvelle École : un producteur s’explique sur la sélection des candidats

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Nouvelle École : à quoi s'attendre pour la saison 3 ?

Le niveau des candidats de la saison 2 de Nouvelle École avait interrogé les internautes. Lionel Maurel, producteur artistique, répond.

En mai dernier, Netflix dévoilait le second volet de Nouvelle École et récoltait, sans grande surprise, des réactions mitigées de la part des spectateurs. En cause notamment, le niveau général des candidats – à l’image de Coelho ou de D.A.V, qui comptait déjà dans sa discographie un morceau avec Damso. Dans le cadre d’une interview par Ventes Rap, Lionel Maurel, l’un des producteurs artistiques du télé-crochet, est revenu sur les critères de sélection des candidats.

«L’idée, qu’il s’agisse de la saison 1 ou de la saison 2, c’est qu’on cherche à montrer, explique le professionnel. Que tu sois écouté par 3 000 personnes ou que tu sois écouté par 50 ou 80 000 personnes, si tu représentes quelque chose, si on estime avec Netflix, Black Dynamite et Booska-P qu’il y a un intérêt à montrer un artiste, un talent, on montre». Certains participants comptabilisent cependant bien plus d’auditeurs, comme Slkrack, qui à la diffusion des premiers épisodes en comptait plus de 450 000 mensuels sur Spotify.

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À “Nouvelle École”, «on prend des gens qui ne sont pas signés»

Seuls critères donc : «on prend des gens qui ne sont pas signés, ni en édition, ni en tourneur, ni en prod, poursuit Lionel Maurel. Ils peuvent avoir leur petite structure. Il y en a certains qui ont déjà été signés avant qui sont sans contrat, ça peut être une seconde chance. L’idée pour eux, c’est de pop grâce au programme. Et pour nous, c’est de donner de la force au programme. Il y a le jury, les guests, mais les talents sont primordiaux et c’est un level qu’on doit maintenir chaque année».

Les épreuves proposées par Nouvelle École nécessitent en effet pour certaines un stade déjà plus ou moins avancé d’apprentissage. L’émission peut par ailleurs permettre à de jeunes carrières de se développer et d’acquérir un nouveau public, parfois plus mainstream et surtout plus large que leur public actuel. Dans la première saison, B.B. Jacques – dont de nombreux auditeurs avaient déjà entendu parler – avait notamment pu profiter d’un buzz considérable après son passage remarqué devant Shay, Niska et SCH.

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