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Musique

Replay : Orelsan dans Sept à Huit, le témoignage sincère d’un rappeur pas comme les autres

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orelsan interview 7 a 8

Orelsan a donné hier une interview pour le magazine de Harry Roselmack, Sept à huit. Il raconte avec une nonchalance touchante d’où il vient et où il va. 

Le journaliste commence par soulever les influences d’Orelsan, en retraçant son parcours. Orel raconte sa jeunesse dans une famille provinciale de classe moyenne : ses après-midis à traîner entre supermarchés et solderies.

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« C’est quelque chose que j’avais envie de chanter, parce que c’est quelque chose que je connais bien »

Il parle ensuite de la culture populaire dans laquelle il a baigné. Trop timide pour se laisser emporter par la chenille, il se contentait d’observer les gens pour mieux raconter leurs histoires ensuite. « Si votre rap est si populaire, c’est parce qu’il nous parle à tous ». Orelsan explique que c’est le premier retour qui l’a touché vis à vis de sa musique, étant le déclic qui l’a aidé à comprendre qu’il n’était pas à part.

« Putain, j’suis pas tout seul quoi »

Il parle ensuite de sa Normandie natale, qu’il a quitté par besoin d’émancipation et de « voir le monde ». L’hôtellerie était son plan B si jamais la musique ne fonctionnait pas. Mais elle a fonctionné, et même très bien, à tel point que le journaliste lui apprend qu’il est aujourd’hui plus écouté que Maître Gims et Booba.

« Ca me fait plaisir, même si pour moi la musique c’est pas une compétition »

Le journaliste le questionne ensuite sur le présent : Orelsan se cherche moins, et semble plus serein et plus confiant. « Je sais où je veux aller dans ma vie ». Il évoque aussi sa copine, avec qui il partage sa vie depuis 7 ans, pour justifier cette stabilité. Sa plus grande peur ? Vieillir mal, et décevoir son public avec de la musique réchauffée. Il explique enfin que devenir riche et célèbre n’est pas la solution à tout, et que le vrai secret est « d’être heureux avec toi même ».

Orelsan, c’est l’introverti qui a pris le temps de regarder et de comprendre, avant de raconter les choses comme elles sont vraiment. C’est le grand frère au cynisme piquant et aux conseils avisés. Le jeune homme peu expressif, qui utilise la musique pour rendre hommage à ceux qu’il aime. Celui qui rassemble sans le vouloir les gens autour de sa musique.

>>A lire aussi : Vidéo : Orelsan et Lomepal brûlent le plateau de D6bels on Stage en Belgique

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