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Musique

De sa chambre aux Etats-Unis, Rilès raconte son incroyable ascension

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Rilès Seb

Pour Brut, Rilès dévoile l’endroit où sa musique prend vie : sa chambre. À 23 ans, le rappeur français vit son plus grand rêve depuis qu’il a signé dans un label aux États-Unis.

C’est l’histoire d’un jeune Français qui a signé dans un label aux États-Unis. Oui, ce genre d’intrigue quasi-improbable existe encore de nos jours. C’était le souhait de Rilès Kacimi et aujourd’hui, il s’est réalisé. Plus connu sous le nom de Rilès, le rappeur rouennais de 23 ans vit actuellement son rêve avec sa musique : avoir un public aux États-Unis. Avec un rap uniquement en anglais, sa carrière décolle avec le titre « Brothers » en 2016. Aujourd’hui, il a dépassé le million d’abonnés sur YouTube. Pour Brut, il ouvre les portes de sa maison à Rouen, où il crée ses sons seul, de A à Z.

Mais pour sa musique, le rappeur doit trouver un moyen de se faire de l’argent pour acheter son matériel. Il devient vite surveillant dans un lycée à Canteleu, une petite commune près de chez lui. Mais le Rouennais n’excelle pas seulement dans la musique : il est aussi doué pour la peinture. Pour générer plus de revenus, il décide de vendre ses toiles. À la salle de musculation comme aux voisines du quartier, Rilès réussit à se faire entre 100 et 150 euros par tableau. C’est comme ça qu’il s’offre le matériel qui lui permet d’enregistrer sa musique dans sa chambre.

Rilès et le rap français

Alors que le rap français est véritablement florissant depuis quelques années, on peut se demander pourquoi Rilès a préféré se diriger de l’autre côté de l’Atlantique. Au Monde, il déclare préférer le rap américain au rap francophone « abusant des clichés ». Également, il avoue avoir choisi l’anglais par pudeur pour ses parents, pour qu’ils « ne comprennent pas ses textes ».

Pour autant, à Brut, Rilès confie que « le rap français n’a plus rien à envier au rap US ». Une déclaration qui revient beaucoup dans la bouche de différents artistes en ce moment. En effet, il y a quelques jours, c’est le producteur Vladimir Cauchemar qui constatait la même chose au micro de France Inter.

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