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Culture

Squeezie : comprendre les bonnes et mauvaises critiques sur sa dernière vidéo

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squeezie tribunal bannis

Squeezie a enfin publié son tribunal des bannis IRL, teasé depuis de longues semaines. Une vidéo aux retours partagés, que le YouTuber avait désamorcés.

Auprès de Gotaga et Kameto, Squeezie a ouvert la porte de son tribunal des bannis IRL. Un projet teasé depuis de longs mois, encore une fois alimenté par de vastes moyens et une certaine dose d’originalité, vendu comme un contenu clé de ce début d’année. En outre, les trois créateurs reçoivent tour à tour des internautes exclus de leur communauté, pour une raison ou pour une autre, qui doivent argumenter auprès des jurés et de viewers “modèles” pour se faire dé-bannir. Cumulant près de 3 millions de vues en moins de 24 heures, la vidéo est un nouveau succès, légèrement plus tiraillée sur les réseaux sociaux. Parlons-en.

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Squeezie : «Ce concept permet de prendre la parole»

Avec ce concept, comme il l’avait expliqué sur Twitch, Squeezie souhaitait évoquer «le sujet de la toxicité sur Internet». Avant même sa publication, le tribunal des bannis IRL avait été confronté à plusieurs remarques, craignant justement qu’il en fasse l’apologie. «Si on avait voulu faire une vidéo très sensationnelle, on aurait pris que des mecs qui disent des dingueries, mais même ces gens-là, je n’ai même pas envie de les voir en face de moi, ça n’a pas trop d’intérêt», désamorçait le YouTuber. Et d’ajouter : «Au contraire, je trouve que ce concept permet de prendre la parole». 

Les cas cités dans la vidéo montrent une forme de toxicité outrageuse, virulente et normalisée. En somme, Squeezie voulait prévenir sur «les conséquences du poids des mots et de la violence omniprésente» sur Internet. Les internautes choisis via un casting partagé par le vidéaste et probablement assidu, mettent seulement en lumière une partie émergée de l’iceberg, certes, mais tout de même nécessaire à illustrer. Squeezie et ses acolytes contournent certains maux récurrent, sexisme, homophobie, racisme, pour justement ne pas tomber sur le sensationnalisme et tenter de “justifier” des comportements impardonnables.

Si la vidéo maîtrise son sujet, elle créé peut-être un décalage entre la légèreté de son traitement, le besoin de divertir et le contenu de certains messages laissés sur les chats Twitch. Aussi, on peut trouver une autre forme de décalage entre les communautés YouTube et Twitch, et peut-être que les spectateurs YouTube, plus grands publics, peuvent ne pas contrôler certains codes de la plateforme violette, plus authentique, plus spontanée. C’est d’ailleurs autour de cette dissonance que certains internautes se plaignent.

Squeezie veut évoquer «le sujet de la toxicité sur Internet»

On en vient ainsi au cas d’Audrey. Cette “vieweuse modèle” a été vivement prise à partie sur les réseaux sociaux après la vidéo, justement parce qu’elle attaque certains cas au premier degré. Une approche nécessaire, souvent pertinente, critiquée par des internautes coincés entre divertissement et moralité. Ces interventions cherchent à raisonner, et c’est globalement l’objectif de la vidéo, qui sous couvert d’une certaine légèreté de traitement, souligne un problème de fond. Un problème d’ailleurs davantage profond, quand on remarque qu’une figurante subie la foudre des réseaux sociaux sur une vidéo qui traite justement de la conséquence du poids des mots.

Ainsi, les tribunaux de bannis ne sont pas nouveaux chez les streamers, mais la particularité de ce nouveau format est de greffer un visage et d’humaniser un pseudo. On peut y percevoir un paradoxe entre divertissement et prise de conscience, mise en scène et moralité, là où certains comportements pourraient être condamnés plus fermement.

Dans le reste de l’actualité, Squeezie : tout ce qu’on sait sur le GP Explorer 2.

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