Ziak enflamme le rap avec son premier album « Akimbo »

Véritable phénomène, la hype autour de Ziak était prête a exploser. C’est ce vendredi 12 novembre à minuit que l’éruption Akimbo a eu lieu.

Ziak est depuis un an, un ambassadeur de la drill en France. Avec ses confrères de ce genre, Gazo, 1pliké140 Ashe 22, LaF, et d’autres encore, il alimente la drill au coeur du paysage du rap francophone. Adoptant, en plus des instrumentales, les codes vestimentaires et l’imagerie de la drill UK (couteau, visage masqué, manteau noir etc.), c’est de cette manière qu’il se présente aux auditeurs de rap. Sans apparition médiatique et garant de son anonymat, le rappeur du 91 construit un véritable mystère autour de lui. 

Après avoir publié une dizaine de morceaux pendant plus d’un an, il va décrocher un contrat dans le prestigieux label Millenium. Cette signature va lui permettre de pousser davantage son imagerie et son personnage. Proposant des clips intéressants et une promotion d’album audacieuse, il va même jusqu’à vendre du Zi-hash à ces fans, un crypto-shit qui permet d’acquérir des NFT. Construisant une véritable singularité dans le rap notamment par sa voix et profitant de la montée de la drill en France, tout semble s’aligner pour que Ziak rencontre un véritable succès avec son premier album Akimbo.

« Parlons peu… » Akimbo est sorti

Et l’artiste a décidé de parasiter le rap ce vendredi 12 novembre. Il a d’abord aisément monopolisé Twitter, hier soir, en atteignant les tops tendances. Maintenant, machette à la main, il s’attaque aux hauts des charts et aux classements des plateformes de streaming. Sous une ambiance funeste, Ziak s’invite à la fête et vient s’asseoir aux côtés des sorties hebdomadaires. Le drilleur nous offre un album de 17 morceaux réussis. Mention spéciale, aux deux producteurs Focus Beatz et Hellboy qui ont composé la quasi-totalité de l’album. Car Akimbo fait preuve d’une véritable qualité dans la production et dans les instrumentales. Ils ont su éviter le côté redondant que peut connaître la drill, surtout en période de saturation. Ziak offre des perspectives intéressantes pour un genre musical en pleine transformation.

Fidèle a lui-même et ses paroles violentes, Ziak s’offre de belles prises de risque. Notamment avec des morceaux comme « Badman Trip » et ses sonorités 2-step ou le morceau « Lauiss » emprunt d’une esthétique vintage. Des créneaux ou on ne l’attendait pas forcément. Pour couronner le tout, le rappeur au bandana a même le droit à un gros featuring avec un des plus gros vendeurs du pays, avec Maes pour honorer « Rhum et machette ». Un premier morceau drill pour le rappeur de Sevran qui lui permet de retrouver cette ambiance sombre qu’il pouvait avoir a ses débuts. Ziak a réussi à nous proposer des ambiances différentes tout au long du projet tout en gardant cette direction artistique « drill ». 

Pour en savoir plus sur les attentes autour de l’invité Maes, c’est ici.