Culture
Billy et SEB parlent de la responsabilité des paroles politiques des créateurs
Suite à la prise de parole de plusieurs vidéastes sur la réforme des retraites, Billy et SEB ont évoqué leur responsabilité en tant que figures publiques.
L’utilisation du 49.3 dans le cadre de la réforme des retraites a fait réagir de nombreuses personnalités, dont SCH, qui s’est insurgé contre son utilisation excessive. Parmi les créateurs de contenu, Joyca, Antoine Daniel, Léna Situations, Maghla ou encore Terracid. Mais aussi Billy, qui s’est épanché d’un message incendiaire sur Twitter. Invité en live sur la chaîne Twitch de Gotaga, le vidéaste est revenu sur sa prise de position et sur son importance compte tenu de son statut.
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Billy : «On devrait peut-être parfois avoir un message politique»
«Je me demande ce qu’il nous reste de démocratique dans ce pays, écrivait-il après le discours d’Élisabeth Borne au Parlement. Quand on est représenté par tout un système politique rempli à 99% de vieux fdp corrompus qui n’agiront toujours que pour les intérêts des élites et jamais ceux du peuple». «J’ai compris qu’on devait peut-être parfois avoir un message politique, développe Billy en live. Après, c’est un choix que je fais personnellement. Tu deviens un homme politique».
À noter que les communiqués et autres déclarations faites par les “influenceurs” doivent être absolument parfaites. «Si un des mots de ton texte a le malheur de ne pas être assez précis, ça peut être mal interprété par tout plein de personnes. Et t’en finis plus», conclut Billy. Ce fut notamment le cas de Squeezie très récemment, à propos de la tribune polémique sur la loi de régulation de l’influence.
SEB : «Je ne me rend pas compte que je prends la parole en tant qu’influenceur»
En même temps, «à un moment donné, il y a peut-être un point de rupture où tu prends la parole parce qu’il le faut», défend SEB sur France Inter. «Donc en gros, on nous chie dessus jusqu’au bout ? Force aux grévistes, c’est maintenant qu’il faut rien lâcher», publiait-il de son côté après le passage du dernier 49.3. «Je pense que c’était le truc de trop, poursuit-il à la radio. Après, quand je vois les stories de mes amis, j’ai l’impression que c’est ok d’en parler. Je ne me rend pas compte que je prends la parole en tant qu’influenceur».
«On est la génération où les gens qui jouent leur retraite actuellement, ce sont nos tontons, nos parents, poursuit le créateur – qui est également revenu sur la démonétisation de ses vidéos. Je pense qu’ils ont aussi besoin de notre soutien à un moment donné».
Dans le reste de l’actualité, un auteur de LOL défend Paul Mirabel : «Il prend beaucoup trop cher par rapport à sa prestation».
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