Musique
Le nouveau clip de Lomepal est « trop beau » pour être vrai
Autour d’eux, c’est le chaos. Le couple à l’état sauvage s’aime et se déchire dans ce clip poignant qu’on attendait comme juillet.
18:00 précise, ce lundi 11 février. On clique, on pense être parmi les premiers à cliquer, mais moins d’une heure après la mise en ligne de la vidéo, nous sommes déjà plus de 100.000 à l’avoir visionnée. Pour ce clip, Lomepal n’avait pas le droit à l’erreur : dès la sortie de Jeannine, son public a fait de la tragique ballade, le hit de l’album, son titre favori qu’il a hissé au top des classements de streams et de ventes.
Poésies des mots et des images
Le clip aurait pu se contenter de suivre les paroles : les actions décrites en mots auraient alors été illustrées par des scènes, au moment précis où elles étaient chantées. Ou alors, Lomepal aurait pu opter pour un clip sans lien évident entre l’image et le son, qui se contente de suggérer, laissant à qui le souhaite la possibilité de s’identifier. Mais le rappeur/chanteur (c’est comme vous voulez, il est à l’aise avec les deux termes), n’a choisi aucune de ces deux options « classiques ». Les images ne collent pas au texte, mais apparaissent dans le clip, avant ou après avoir été chantées, comme des courtes références pour celle ou celui qui a écouté avec attention les mots déprimés du rappeur.
Quand il chante, par exemple, « Nous deux dans la même voiture, on fonce vers la mort », pas de référence à cette phrase à cet instant de la vidéo. Mais dans les derniers plans du clip, Lomepal, côté passager, essaie de s’attacher avant de réaliser que la conductrice – la femme avec qui il vit cet amour toxique – a coupé la boucle de leur ceinture de sécurité et roule maintenant à toute vitesse sur une route dangereuse, au plus près de la falaise. Pendant ces dernières secondes, on pense alors : certains clips tiennent davantage du court-métrage, que de leur habituelle désignation. Leur esthétique est plus belle que celle de certains films, leur scénario mieux pensé, leurs personnages plus intenses, et leur montage, plus poétique.
À lire aussi : Les deux collaborations de rêve de Lomepal font vraiment rêver