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Musique

Booba et le faux-son « Lounge » sèment (encore) le trouble

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booba lounge

Sur Spotify, une anomalie ajoutée au compte de Booba, « Lounge » a fait buguer bon nombre de fans. On fait le point sur ce phénomène récurrent.

C’est l’histoire d’une (encore) mauvaise manipulation administrée par Spotify. La plateforme d’écoute, déjà connue pour sa gestion chaotique des artistes éponymes, a essuyé une nouvelle déconvenue cette semaine, à la sortie d’un nouveau single ajouté sur le compte de Booba.

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Dénommé « Lounge », ce morceau dubstep en langue étrangère a profité d’une exposition exceptionnelle pendant quelques dizaines d’heures, avant que Spotify n’intervienne. En écartant, dans un premier temps, le morceau du compte de Booba, puis en le supprimant définitivement de la plateforme de streaming. Pour punir une tentative d’usurpation d’identité ?

Car en effet, le morceau en question n’appartient ni à Booba, ni à un artiste éponyme. Mais à un certain Sadegh, lors d’une collaboration avec Attena, publiée en 2015. Le titre, masqué derrière le nom de Booba, et surtout frappé d’une nouvelle couverture trop amateure pour appartenir au rappeur, a quand même su corrompre le système de Spotify pour être greffé à l’artiste.

Booba loin d’être une exception

Ce nouveau couac allonge la liste des dysfonctionnements recensés par la plateforme, après Kaaris il y a quelques semaines, ou encore un projet entier ajouté à Hamza. Ici, la mise en avant sur la page de Booba, un artiste écouté 1,7 millions de fois par mois, est un gage promotionnel impensable. Surtout que le titre a même pu atteindre quelques playlists, à l’image du « Radar de sortie » de Spotify. Jusqu’à ce que la plateforme ne corrige son erreur, « Lounge » aurait été écouté près de 20 000 fois.

Les anomalies de Spotify deviennent toutefois complexes lorsqu’elles sont utilisées à de mauvaises fins. Récemment, un artiste avait pu, sur son projet, disposé de prestigieuses collaborations avec Booba, Damso et PNL. Ce nouveau single, déployé sur la page de Booba, relève d’une promotion inégalable : même si l’artiste est expulsé au bout de quelques heures, il aura certainement recueilli plus d’écoutes, et donc plus d’exposition que lors d’une promotion classique.

Toutefois, à travers l’exemple de Booba, l’éloignement trop prononcé des styles musicaux ainsi que l’absence du nom originel de l’artiste ne lui auront été que très peu profitables.

Dans le reste de l’actualité, on a parlé avec Le Règlement de l’influence de ses vidéos

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